Livre violent, très violent.
Boris Vian avait plusieurs facettes - écrivain, musicien, poète, chansonnier. Il était aussi fasciné et passionné par le jazz, la culture américaine et par les grands auteurs de polars comme
Chester Himes et
Raymond Chandler.
Leur rendant hommage, et voulant faire partie des grands noms de ce genre littéraire, il signe plusieurs livres noirs et réalistes, sous le nom de
Vernon Sullivan. Car
Boris Vian est victime d'une grande censure en France. Il espère ainsi brouiller les pistes, et si ces romans sont des échecs ou censurés, qu'ils ne nuisent pas trop à la notoriété très controversée de
Boris Vian en France à l'époque.
Les morts ont tous la même peau, parle d'un homme qui est blanc d'apparence, mais qui a des origines noires qu'il renie. Il est frustré, envieux, obsessionnel et violent. Un parfait sociopathe...
Livre violent donc, et aussi reflet du racisme ambiant dans les années 50-60. Un classique.
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