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Critique de SabiSab28


Lecture sombre, oppressante sur le monde du travail.
Delphine de Vigan met en scène deux personnages tous deux perdus, absorbés par leur routine et les absurdités du monde humain.
L'histoire de Mathilde est bien plus oppressante car on la voit s'enfoncer petit à petit dans une non-existence, du fait un directeur névrosé, narcissique et tyrannique mais surtout par ses collègues tiraillés entre la peur de subir le même sort et la détresse de Mathilde.
On espère simplement qu'elle n'atteindra pas ce point de non-retour.

Thibault, lui est victime d'un manque d'amour véritable où l'autre est là, où le partage des joies et des peines permet de supporter l'intolérable; mais Thibault est seul, seul dans sa vie, dans son travail et subit la détresse des gens, la pauvreté, la solitude, ...

Le troisième personnage est Paris, cette ville grouillante de monde, qu'il soit souterrain ou à la surface : des embouteillages, des suppressions de trains, de l'attente coincé dans sa voiture ou dans son wagon. le corps avance par habitude par routine alors que l'esprit crie en son for intérieur, étouffe, il contrôle cette violence provoquée par ce monde fou.

Ce livre se lit vite, on tourne les pages pour entrevoir la lumière pour chacun des personnages, qu'il tende la main et qu'on la leur prenne, qu'on les rassure, qu'on leur dise que quelqu'un est là et qu'à deux on est plus fort ...
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