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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un très beau roman, d'une agréable lenteur, que j'ai lu par petite touche toute la semaine. Les personnages principaux (Leon, Miki et Max) sont tous très attachants dans leur quête de liberté. le texte donne bien sûr (et comme souvent dans les romans de Karen Viggers) la part belle à la nature mais traite aussi du pouvoir des livres, d'écologie et d'amitié. Une magnifique histoire que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.
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Coup de coeur +++
Une ode à la nature mais aussi à l'âme humaine dans ce qu'elle a de plus vrai !

Karen Viggers devient pour moi une « valeur sûre » : je n'ai pas hésité à acheter son livre me doutant que je passerai un doux moment. C'est au-delà de mes espérances car ce roman m'a littéralement subjuguée, emportée !
L'auteur aborde pourtant plusieurs sujets graves et douloureux (harcèlement scolaire, violence conjugale, manipulation psychologique, …) mais elle nous décrit si bien cette nature qu'elle nous pousse à aimer et finit par nous montrer que la vie est faite ainsi mais que nous avons de quoi surmonter les épreuves. S'appuyant qui plus est sur des classiques de la littérature pour étayer et illustrer son propos, ce roman ne pouvait que me plaire !
Très vite, après quelques chapitres, j'avais le sentiment de faire partie de cette communauté de Tasmanie, de partager leur quotidien. L'auteur a su donner vie à ses personnages d'une façon naturelle et évidente. Dans la narration de leurs peines, de leurs espoirs, elle touche à l'universalité et forcément on ne peut que se sentir concerné. Quand bien même on évoque des sujets difficiles, ce roman m'a réconforté et j'ai du mal à le quitter. Qu'à cela ne tienne, j'ai encore deux romans de la même auteure dans ma liseuse… et, chose rare, j'aurai plaisir à reparcourir celui-ci ne serait-ce que pour retrouver les auteurs cités pour les (re)lire et prolonger la réflexion.

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Un très beau roman qui se situe dans la Tasmanie rurale.
La vie est dure, la pauvreté est présente, les coups partent vite et la maltraitance est ordinaire.
En toile de fond, l'écologie pour préserver ces grandioses forêts mais aussi la nécessité pour les bucherons de couper les arbres pour survivre ; les choix sont difficiles.
Les personnages sont intenses et la plupart attachants.
L'écriture est élégante et le rythme posé.
Malgré la rudesse de l'histoire, je me suis sentie apaisée pendant ma lecture.
Une belle découverte.
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En raison des croyances de ses parents, Miki n'est jamais allée à l'école. C'est sa mère qui lui a fait la classe, dans la ferme familiale. Elle a reçu une véritable instruction, mais a vécu isolée. Depuis qu'un incendie a détruit la propriété et tué ses parents, elle vit avec son frère aîné, Kurt. Ils ouvrent un restaurant, en attendant d'avoir assez d'argent pour acheter une ferme. Kurt garde sa soeur enfermée. Les seuls liens que la jeune fille de dix-sept ans a avec le monde extérieur sont les clients qu'elle sert au comptoir, et ce toujours sous l'oeil acéré de son frère. Tous les lundis, Kurt et elle vont en forêt. C'est le plaisir hebdomadaire de Miki. Elle observe les diables de Tasmanie pendant que le jeune homme vaque à ses occupations.


Léon, garde forestier, issu d'une lignée de bûcherons s'installe dans la ville. Par son métier, il dérange beaucoup et a des difficultés à être accepté.


Lors de circonstances que son frère ne doit surtout pas découvrir, Miki rencontre Léon. Les deux jeunes gens unissent leurs forces pour sauver les diables de Tasmanie. Ils sont en voie d'extinction en raison d'une maladie qui se propage à grande vitesse.


Malgré certains thèmes noirs, tels que la violence, la persécution, la destruction de la nature, etc, j'ai la sensation de voir la vie en vert, comme la couleur de l'espoir. J'entends le bruit du vent dans les feuilles, je vois des immensités de forêt et des petits diables de Tasmanie.


J'ai eu envie de protéger Miki. Tenue sous le joug de son frère, je l'ai trouvée très courageuse. En effet, le moindre de ses gestes peut avoir des conséquences terribles. Des actes anodins pour nous sont une vraie rébellion pour elle qui vit dans des conditions de réclusion révoltantes. Elle porte pourtant, grâce aux quelques romans auxquels elle a accès et à son observation fine des clients du restaurant, un regard lucide sur son existence et sur le monde qui l'entoure. L'auteure rend hommage à la littérature et aux livres qui peuvent sauver. Mon seul petit regret est qu'elle dévoile à certains moments les intrigues de certains classiques. Pour mener son combat au côté de Léon, elle prend des risques qui m'ont fait trembler pour elle. Miki montre qu'à notre époque, dans un pays occidental, il existe différentes formes d'enfermement. Saura-t-elle se libérer et s'émanciper ?


Léon est un homme attendrissant. Il est sensible à la peine de ceux qui l'entourent, ainsi qu'à la faune et à la flore. Il est empli d'empathie et n'hésite pas à combler les manquements des autres. Je l'ai adoré.


Karen Viggers traite des thèmes forts, en donnant souvent les enjeux de deux parties. Elle sensibilise au sujet de la déforestation en donnant le point de vue des bûcherons et celui des écologistes.[…]


Chronique complète sur mon blog :
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Livre à plusieurs facettes. Qui met bien en lumière les ressorts de notre humanité, avec ses laideurs, et parfois de la beauté. Un beau manifeste qui traite de la disparition des espèces animales et végétales, de la maltraitance, des violences conjugales, de la misère sociale, de la lecture, du sport, et peut-être que d'autres lecteurs y trouveront d'autres thèmes, tant ce livre fourmille de sujets, tout en sachant titiller l'attention du lecteur, pour le garder jusqu'à la fin. Si je disais un seul mot pour définir ce texte : ADMIRABLE. Et bien sûr, je vais lire d'autres livres de cet auteur. Pour moi une des plus belle découverte de cette année.

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❤️ Coup de coeur ❤️

Après La mémoire des embruns qui avait déjà été un coup de coeur, je retrouve Leon, le garde forestier de l'île de Bruny qui accepte un nouveau poste dans une petite ville de Tasmanie.

Dans cette petite ville où tout le monde se connaît, il est difficile de se faire accepter. Surtout si vous êtes garde forestier alors que la ville est peuplée de bûcherons qui déciment, pour le monde industriel, les grandes forêts d'eucalyptus. Et surtout si vous voulez que le plus majestueux et vieil eucalyptus soit épargné, tout comme ceux où nichent des aigles dont l'espèce est protégée. Pourtant Leon va tenter de s'intégrer en s'inscrivant dans l'équipe de footy où jouent bon nombre de bûcherons du coin.

Miki vit aussi dans cette petite ville. A 17 ans, elle est sous la tutelle d'un frère autoritaire qui la fait travailler dans son petit restaurant « à emporter » sans lui permettre de communiquer avec la clientèle. Sa seule sortie hebdomadaire, elle la fait avec son frère Kurt dans la forêt. le reste du temps elle est enfermée. Elle voue une passion pour la faune et la flore. Cette sortie est sa seule bouffée d'oxygène.

Quand ces deux êtres solitaires, animés d'une même passion, se retrouvent mêlés malgré eux, à une lutte entre écologistes et bûcherons, leurs vies vont en être complètement bouleversées.

Karen Viggers est une talentueuse écrivaine qui maîtrise l'art de nous faire pénétrer au coeur des forêts d'eucalyptus sans bouger de notre canapé. On entend le bruissement des feuilles, la mélodie de la pluie, on aperçoit se faufiler entre les arbres les diables de Tasmanie, les chats marsupiaux et les wallabies. C'est beau et apaisant.

Sur le thème de l'émancipation, elle signe un ode à la nature et à son pouvoir de guérison. Un roman éblouissant.
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Pour moi ce fût un petit coup de coeur.
Je l'ai choisi pour son résumé sur l'Australie (Tasmanie) et l'implication dans l'écologie.
Ce qui est intéressant dans cette narration ce sont les différents points de vue pour une même action. Des personnages aux profils justement différents. C'est ce qui fait la richesse de ce roman.

Néanmoins, j'ai eu du mal à rentrer dans l'intrigue. Etant habituée à plus d'action. L'écriture est fluide et facile à comprendre.
Je recommande cette lecture aux jeunes filles adolescentes voulant lire autre chose que de la SF ou de bit-lit. Essayer c'est l'adopter !
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La Tasmanie, au sud de l'Australie. Miki, 17 ans, a perdu ses parents dans un incendie, et depuis elle vit seule avec son frère Kurt qui la tient recluse. Ensemble ils tiennent un petit restaurant où se croisent souvent les mêmes personnes ; dans cette petite ville encerclée par les forêts d'eucalyptus, tout le monde se connait et la plupart des habitants sont des bûcherons. C'est pour cela que l'arrivée de Léon, le nouveau garde-forestier, est vue d'un sale oeil… Léon (qui apparait dans La Mémoire des Embruns) est venu commencer une nouvelle vie en Tasmanie, et il va en découvrir progressivement la faune, animale et humaine.

J'ai appris et noté plein de nouveaux termes au fil de ma lecture : j'ai cherché par exemple à quoi pouvaient bien ressembler les diables de Tasmanie, les dasyures, et ce qu'était le footy, sport local de haute importance. C'est la nature qui tient ici la place la plus importante, une nature en danger, que ce soient les diables affaiblis par la maladie ou les arbres millénaires menacés par la déforestation.

Mais c'est surtout un fantastique roman sur la liberté, celle des hommes, des animaux et des arbres, alors qu'il s'agit de les tenir enfermés pour les protéger ou même les soigner. Ainsi Kurt, obéissant aux lois sectaires familiales, tient-il sa soeur à l'écart du monde pour la protéger des tentations, les diables doivent être attrapés pour ne pas contaminer leurs semblables, même les arbres doivent être cloîtrés pour être protégés des hommes, des bûcherons et des touristes. On y parle également d'espoir, de résiliation et de guérison, fut-ce entre les pattes d'un chien (fantastique Rosie) ou par le pouvoir de la nature. Encore une fois j'ai vraiment aimé les descriptions de paysages, avec une telle puissance d'évocation que l'on s'y croirait, à lever la tête vers les frondaisons ou à humer l'odeur d'humus des sous-bois. Un superbe moment de lecture qui nous fait voyager loin et donne des envies d'ailleurs.
Lien : https://cestquoicebazar.word..
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J'aime beaucoup ces romans intimistes qui vous emmènent dans des endroits à première vue plutôt banals mais qui creusent en douceur, lentement, jusqu'aux racines pour en ressortir des thèmes et des personnages forts.
Ici, c'est au fin fond de la Tasmanie, dans un village de bûcherons à la lisière du Bush que nous découvrons Miki, une jeune femme pauvre sous la coupe de son frère, Léon, garde forestier au grand coeur issu d'une lignée de bûcherons, Shane et Wendy, le couple typique de ces villages qui fait avec ce qu'ils ont et lutte de ne pas se laisser bouffer par la misère, ..et tant d'autres qui ressortent tous grandis de ce parcours initiatique. Nous ne savons pas à quelle période, ce récit se passe et finalement cela importe peu tellement l'histoire est intemporelle.
Je recommande à tous ceux et celles qui recherchent une belle lecture.
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Leon est garde forestier. Il débarque dans une petite ville australienne où les bucherons sont légions. Pas facile pour lui de se faire accepter par cette communauté. Il va faire la connaissance de Miki, dix-sept ans, qui vit recluse avec son frère Kurt. Miki a soif de liberté, aime les arbres et les animaux. Ensemble et à leur manière, ils vont faire bouger les choses dans cette petite ville où tous le monde se connaît mais où l'on préfère taire les choses qui dérangent...
Ce n'est pas une nouveauté : j'adore l'écriture de Karen Viggers. Je n'ai jamais loupé la sortir d'un de ces romans et j'apprécie toujours autant son style.
Karen Viggers a deux talents. le premier est qu'elle rend un vibrant hommage à son pays : l'Australie. le lecteur aura vraiment l'impression d'y être ou du moins vous aurez envie d'aller visiter la Tasmanie. L'auteure s'attache à traiter un thème différent dans chacun de ses romans. Ici ce sont l'importance des arbres, des forêts et des animaux en voie de disparition comme les diables de Tasmanie. Vous ne savez pas ce que c'est ? Eh bien, c'est l'une des spécificités de Karen Viggers : nous apprendre et nous faire intéresser à des choses dont on ne savait rien avant d'ouvrir un de ses livres.
Le deuxième talent de l'auteur est de créer des personnages humanistes. On s'attache tout de suite à Leon qui cherche à recommencer une nouvelle vie, qui cherche à se faire intégrer même si ce n'est pas facile tous les jours, et qui veut toujours aider les autres, quitte à s'oublier un peu soi-même. le personnage de Miki m'a également beaucoup touché. C'est une jeune femme qui n'a de cesse de vouloir un peu de liberté, que ce soit au sens propre comme au figuré. Elle trouve du réconfort dans la lecture d'oeuvre classique, comme dans ses escapades dans la forêt. D'autres personnages de cette communauté sont tout aussi intéressant : le petit Max, les joueurs de footy, Géraldine,...
Bref, Karen Viggers confirme à nouveau son talent d'écrivaine. Vivement le prochain !
Lien : https://www.livredepoche.com..
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