AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 339 notes
5
24 avis
4
34 avis
3
12 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Très belle surprise ! J'ai découvert ce livre dans le cadre d'un « challengé littérature » (auteur australien) et j'ai adoré. du suspense, des rebondissements, de la tendresse et un peu d'humour. le tout sur un fond de photographie sociale. Un vrai coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          00
Véritable hymne à la liberté. Ce roman saisissant évoque le pouvoir d'évasion de la nature et de la littérature à travers le destin touchant des habitants d'un petit village australien.
Commenter  J’apprécie          00
Deuxième livre de Karen Viggers pour moi. J'aime beaucoup son univers qui nous fait découvrir l'Australie.
Les personnages m'ont tellement touchée que j'espérais un happy ending. On les accompagne dans leur vie et cela permet d'aborder plusieurs sujets (la violence conjugale, la liberté, l'écologie,...) avec un grand réalisme.
Commenter  J’apprécie          00
Un très beau roman qui se situe dans la Tasmanie rurale.
La vie est dure, la pauvreté est présente, les coups partent vite et la maltraitance est ordinaire.
En toile de fond, l'écologie pour préserver ces grandioses forêts mais aussi la nécessité pour les bucherons de couper les arbres pour survivre ; les choix sont difficiles.
Les personnages sont intenses et la plupart attachants.
L'écriture est élégante et le rythme posé.
Malgré la rudesse de l'histoire, je me suis sentie apaisée pendant ma lecture.
Une belle découverte.
Commenter  J’apprécie          350
Miki, 17 ans, a grandi coupée du monde dans une ferme du sud de la Tasmanie, au sein d'une famille religieuse très stricte. Lorsqu'un incendie ravage leur maison et emporte leurs parents, Miki et son frère Kurt se retrouvent livrés à eux-mêmes. Kurt exerce sur elle une emprise totale, limitant ses contacts avec le monde extérieur et surveillant le moindre de ses mouvements.
Miki rencontre Leon, un jeune garde forestier qui vient s'établir dans la petite ville et qui peine lui aussi à se faire des amis. Ensemble, ils vont explorer les sublimes forêts d'eucalyptus, les montagnes accidentées de Tasmanie et se donner une mission extraordinaire : tenter de sauver les diables de Tasmanie de l'extinction. Pourtant, l'ombre de Kurt plane toujours et, malgré l'amitié de Leon, c'est en elle-même que Miki devra trouver le courage de lui faire face. (source : Editions Les Escales)
J'ai adoré, c'est un gros gros coup de coeur. L'emprisonnement d'une jeune femme en contradiction avec le monde paisible de la forêt. C'est poétique et violent, c'est un plein de sensations et de réflexions sous une canopée luxuriante et verte comme l'espoir.
Lien : https://www.babelio.com/aute..
Commenter  J’apprécie          20
Mon avis :
Je rentre, comme dans chaque lecture de cette romancière, dans une joie paisible car je sais pouvoir y trouver une véritable ode à la nature et aux personnes qui y sont attachées. Elle a le don de nous emmener découvrir sa patrie, de nous perdre dans ses forêts luxuriantes, et de nous transmettre tout l'amour qu'elle lui porte. Grâce à une merveilleuse écriture, elle nous permet de faire peu à peu connaissance avec ses personnages, plus touchants les uns que les autres. La douce Mikki, vivant sous le joug de son grand frère depuis la mort de leurs parents, m'a particulièrement émue. J'ai adoré la manière dont Géraldine, ancien professeur de littérature, qui travaille à l'office du tourisme va par les livres qu'elle lui prête, l'amener à penser par elle même et se rendre compte l'importance de la liberté. Celle de penser, celle de mouvement mais surtout celle de pouvoir faire ses propres choix. Et Léon, garde forestier, qui par sa gentillesse sans faille, se fera accepter progressivement dans ce milieu hostile, aidé par la sagesse et les conseils de son grand-père. Une merveille, une fois de plus 😍😍😍.
Commenter  J’apprécie          20
❤️ Coup de coeur ❤️

Après La mémoire des embruns qui avait déjà été un coup de coeur, je retrouve Leon, le garde forestier de l'île de Bruny qui accepte un nouveau poste dans une petite ville de Tasmanie.

Dans cette petite ville où tout le monde se connaît, il est difficile de se faire accepter. Surtout si vous êtes garde forestier alors que la ville est peuplée de bûcherons qui déciment, pour le monde industriel, les grandes forêts d'eucalyptus. Et surtout si vous voulez que le plus majestueux et vieil eucalyptus soit épargné, tout comme ceux où nichent des aigles dont l'espèce est protégée. Pourtant Leon va tenter de s'intégrer en s'inscrivant dans l'équipe de footy où jouent bon nombre de bûcherons du coin.

Miki vit aussi dans cette petite ville. A 17 ans, elle est sous la tutelle d'un frère autoritaire qui la fait travailler dans son petit restaurant « à emporter » sans lui permettre de communiquer avec la clientèle. Sa seule sortie hebdomadaire, elle la fait avec son frère Kurt dans la forêt. le reste du temps elle est enfermée. Elle voue une passion pour la faune et la flore. Cette sortie est sa seule bouffée d'oxygène.

Quand ces deux êtres solitaires, animés d'une même passion, se retrouvent mêlés malgré eux, à une lutte entre écologistes et bûcherons, leurs vies vont en être complètement bouleversées.

Karen Viggers est une talentueuse écrivaine qui maîtrise l'art de nous faire pénétrer au coeur des forêts d'eucalyptus sans bouger de notre canapé. On entend le bruissement des feuilles, la mélodie de la pluie, on aperçoit se faufiler entre les arbres les diables de Tasmanie, les chats marsupiaux et les wallabies. C'est beau et apaisant.

Sur le thème de l'émancipation, elle signe un ode à la nature et à son pouvoir de guérison. Un roman éblouissant.
Commenter  J’apprécie          110
Un coup de coeur pour une invitation à l écoute de la forêt et de son coeur. Écriture fluide et agréable.
Commenter  J’apprécie          00
C'est une belle découverte. Dans ce livre sorti le mois dernier, l'auteure raconte l'histoire de Miki, 17 ans, qui vit sous la coupe de son frère et de Léon, garde forestier qui vient d'emménager dans la petite ville australienne, peuplée de bucherons.

Plusieurs thèmes y sont abordés : la liberté, trouver sa place en société, le sexisme. Ce sont des thèmes qui me sont chers et qui m'intéressent, et qui m'ont encouragée à poursuivre ma lecture dès les premières pages.

J'ai beaucoup aimé les deux personnages centraux. Miki d'abord que l'on voit écouler. Cantonnée à la cuisine du restaurant où elle vit avec son frère qui l'empêche d'en sortir, elle commence à questionner cette vie, à s'interroger sur les intentions de son frère, seul être de sa famille qui lui reste. Elle prend goût au « dehors », le « dehors » concret : elle aime se retrouver en forêt, observer les grands arbres et les petits animaux. Cette soif de liberté se retrouve aussi dans un « dehors » plus abstrait : celui des livres. Ces deux leviers vont l'entraîner à étancher sa soif de liberté et à l'attiser également.

Nous avons ensuite le personnage de Léon, qui se retrouve loin de chez ses parents, partage entre la culpabilité de ne pas pouvoir veiller sur sa mère et celle de ne pas être triste de la maladie de son père. Il tente de trouver sa place dans une ville où beaucoup vivent du travail de bûcheron, lui qui est gardé forestier. Il encaisse les coups et s'accroche pour se faire une place.

En arrière fond, on découvre la vie de ce petit village faite de non dits, de tabous où les hommes qui ont un comportement violent avec leur épouse sont protégés par le silence d'une communauté.

Ce texte interroge l'emprise à plusieurs niveaux : du petit garçon qui se fait racketté à la femme qui doit subir la violence de son mari en passant par l'emprise des hommes sur la forêt.

L'écriture est simple et très accessible. Je pense toutefois qu'il est préférable de le lire en anglais pour ceux qui le peuvent, afin d'éviter le petit décalage du début entre le lieu et la langue et gagner un peu en profondeur.

Un bémol toutefois. Sur la quatrième de couverture, il est indiqué que « lorsque Miki fait la connaissance de Léon, qui partage sa passion pour la nature, un monde nouveau s'ouvre à elle ». Ce n'est pas le sentiment que j'ai eu, certes on suit leurs deux histoires, ils passent quelques moments ensemble mais le processus que Miki mène pour trouver sa liberté est à mon sens indépendant de l'arrivée de Léon.

Une lecture agréable que je recommande !
Lien : https://despagesetdeslettres..
Commenter  J’apprécie          00
Coup de coeur +++
Une ode à la nature mais aussi à l'âme humaine dans ce qu'elle a de plus vrai !

Karen Viggers devient pour moi une « valeur sûre » : je n'ai pas hésité à acheter son livre me doutant que je passerai un doux moment. C'est au-delà de mes espérances car ce roman m'a littéralement subjuguée, emportée !
L'auteur aborde pourtant plusieurs sujets graves et douloureux (harcèlement scolaire, violence conjugale, manipulation psychologique, …) mais elle nous décrit si bien cette nature qu'elle nous pousse à aimer et finit par nous montrer que la vie est faite ainsi mais que nous avons de quoi surmonter les épreuves. S'appuyant qui plus est sur des classiques de la littérature pour étayer et illustrer son propos, ce roman ne pouvait que me plaire !
Très vite, après quelques chapitres, j'avais le sentiment de faire partie de cette communauté de Tasmanie, de partager leur quotidien. L'auteur a su donner vie à ses personnages d'une façon naturelle et évidente. Dans la narration de leurs peines, de leurs espoirs, elle touche à l'universalité et forcément on ne peut que se sentir concerné. Quand bien même on évoque des sujets difficiles, ce roman m'a réconforté et j'ai du mal à le quitter. Qu'à cela ne tienne, j'ai encore deux romans de la même auteure dans ma liseuse… et, chose rare, j'aurai plaisir à reparcourir celui-ci ne serait-ce que pour retrouver les auteurs cités pour les (re)lire et prolonger la réflexion.

Commenter  J’apprécie          371




Lecteurs (751) Voir plus



Quiz Voir plus

L'écologiste mystère

Quel mot concerne à la fois le métro, le papier, les arbres et les galères ?

voile
branche
rame
bois

11 questions
261 lecteurs ont répondu
Thèmes : écologie , developpement durable , Consommation durable , protection de la nature , protection animale , protection de l'environnement , pédagogie , mers et océansCréer un quiz sur ce livre

{* *}