AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de jeranjou


Fouinant dans des bacs de bande dessinée à la recherche du dernier opus de Blast, je tombe sur une couverture typique de la collection Rivages\Casterman\ noir dont j'avais déjà lu les adaptations de « Shutter Island » ou de «Coronado ».

Faute de trouver le tome quatre de Blast, j'emprunte « La guitare de Bo Diddley » aux étranges couleurs bleues écrite par deux auteurs Chauzy et Marc Villard qui me sont totalement inconnus pour une fois.

Ellas Otha Bates McDaniel plus connu sous le nom de Bo Diddley est un bluesman et guitariste américain dont une de ses guitares, la Blue Hawai, devient l'objet si convoité de cette bande dessinée.

Lors de festivals au parc floral de Vincennes ou à Montrouge, j'ai eu la chance de découvrir des grands guitaristes comme John McLaughlin avec son groupe Shatki ou encore Biréli Lagrène avec le violoniste Didier Lockwood (1); mais je n'ai jamais vu ni écouté Bo Diddley qui est décédé en 2008.

Afin d'illustrer l'histoire de cette guitare bleue, je vous ai rapporté mot pour mot les paroles d'un texte de Goldman :

♫ « Quand la dose est trop lourde
Quand l'blues va un peu loin
J'prends ma guitare à la main
Et j'ai peur de rien » ♪

Petits voleurs, guitaristes, dealers, tueurs à gages, flics ripous, prostituées ou escros de tout bord vont tour à tour troquer, vendre, donner ou subtiliser la fameuse guitare, bleue et carrée, signée Bo Diddley. Une véritable malédiction… cette guitare !

A peine fait-on connaissance avec le basketteur-voleur Arsène que l'on découvre Alex une jeune guitariste camée chevauchant le pauvre Bob qui ne remettra pas de ce moment d'extase. Et ainsi de suite jusqu'au clou final où chacun des personnages, qui n'ont pas clamsé entre-temps, se retrouveront au …

A vous de deviner la suite ou de se procurer l'album pour connaitre la fin !

Dans cette bande dessinée de Marc Villard et de Jean-Christophe Chauzy, polar et blues cohabitent fatalement du début à la fin Ce tourbillon de personnages des bas fonds de Paris donne véritablement le tournis et n'est pas vraiment des plus faciles à suivre.

Malgré tout, la lecture est plaisante et on se laisse gentiment mener par cette guitare qui brûlera les mains de ses propriétaires successifs.

Si la guitare vous démange ou qu'elle vous gratte un petit peu, n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à cet album guitaresque.


(1)Ces deux concerts figurent parmi les plus belles soirées de musique auxquelles j'ai eu la chance d'assister… de grands souvenirs !
Commenter  J’apprécie          370



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}