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Critique de jfponge


Où l'on retrouve la Cécile de "Bird", le précédent roman noir de Marc Villard. Après la mort de son père, elle a abandonné ses maraudes nocturnes au secours des sans domicile fixe, et s'occupe maintenant des chiffonniers du "carré" des puces de Saint-Ouen, que l'on nomme localement les "biffins" (un terme argotique désignant habituellement et de manière péjorative les fantassins). Pauvres, puisqu'obligés pour vivre de trouver (ou chaparder) et de revendre, ils constituent l'aristocratie de la débine, face aux vendeurs à la sauvette qui ne disposent pas comme eux d'un emplacement réservé et d'un statut officiel. Rapidement Cécile va s'ennuyer, ne trouvant pas au contact de ces "nantis" les émotions ressenties au contact des SDF, de la vraie "galère". Comme Cécile, on ne ressent pas à la lecture de ce roman les surprises et la chaleur humaine qui émaillaient le précédent polar de cet auteur. L'atmosphère est toujours aussi lugubre, mais il manque cette petite lumière et les notes cuivrées du saxo qui éclairaient parfois la nuit. Dommage, espérons que grâce à Cécile et la suite de ses aventures on puisse à nouveau prendre du plaisir à lire Marc Villard
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