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Critique de Mariloup


Le tome centré sur Stéphane est le second que j'ai reçu en partenariat avec les Éditions Nathan que je remercie grandement, ainsi que Babelio. J'avais moyennement apprécié Jules, mon recul étant dû à la plume de l'auteure à laquelle je n'avais pas accroché. Stéphane, personnage clé de la saga U4 avait donc fait son apparition dans le tome réservé à Jules (comme elle le feit dans les deux autres) et je dois dire qu'elle m'avait fait forte impression (tout comme Koridwen au passage). J'avais donc très hâte de la retrouver et d'en découvrir plus sur elle.

Le virus U4 a décimé 90% de la population mondiale. Seuls quelques adolescents ont survécu. Dont des ados qui faisaient parti d'un jeu de rôle en ligne: WOT (Warrior of Time). Stéphane en faisait partie.

Le but principal de Stéphane est de retrouver son père, un épidémiologiste, un chercheur spécialiste des virus, l'homme de la situation en somme. II a été évacué par l'armée comme beaucoup d'autres spécialistes, car la survie des derniers humains est entre leurs mains. Mais avant de se lancer à sa recherche, Stéphane va passer pas mal de temps sur Lyon, va être beaucoup demandée au R-point de sa ville (lieu de réunion pour tous les survivants, pour les soigner, les aider, les nourrir, les recenser; lieu dirigé par quelques adolescents responsables et protégé par l'armée) puisqu'elle s'y connait un minimum en matière de survie, de soins de premiers secours. Mais évidemment de terribles choses vont arriver. Stéphane n'aura pas d'autre choix que de fuir, pour rejoindre Paris en compagnie de ses compagnons d'aventures, chacun ayant une raison différente d'y aller. Et au bout de son périple, Stéphane aura bien changé. Comme beaucoup de survivants. Et l'avenir qui se profile est encore bien sombre...

Stéphane est une jeune fille au physique assez peu commun, surtout de par ses cheveux et ses yeux gris. Elle en sait beaucoup sur la survie, la médecine de base, tenant tout cela de son père. C'est une battante, une leader qui sait se faire comprendre, qui a souvent de bons conseils, qui est posée, solitaire à la base. Elle a du cran et ça me plaît mais ce qui m'a fait l'apprécier encore plus, c'est qu'elle a beaucoup de fêlures (personne n'est invincible, non plus) et je trouve qu'elle sait souvent voilée la face et ce depuis le début à propos de certaines choses; de plus, j'ai eu peur pour elle à plusieurs reprises, car il n'est pas bon d'être une fille dans un tel monde apocalyptique mais à chaque fois, j'étais soulagée car Stéphane est incroyablement forte et elle ne baisse jamais les bras.

Le premier personnage, héros de son propre roman qui va croiser le chemin de Stéphane est Yannis. Il est d'ailleurs là durant quasiment tout le livre. Et je dois dire que leur duo fonctionne bien, très bien même. Une franche et sincère amitié, qui bien sûr, va se transformer en tout autre chose par la suite...
Étonnamment, Yannis m'intrigue plus que dans Jules (mais c'est sans doute parce que je l'ai plus découvert ici). Koridwen et Jules n'apparaissent que vers la fin, n'étant pas mis en avant (on en sait peu sur eux).

Les autres compagnons de Stéphane au cours du roman m'ont plus plu que ceux de Jules dans son propre tome. Je me suis plus attachée à eux. A Alex (tout particulièrement), le jeune homme qui n'avait pas abandonné les animaux du zoo de Lyon, qui était d'une gentillesse...; à Marco, qui m'a littéralement fasciné du début à la fin (ce qui lui arrivait... c'était tout simplement dingue!); à Yannis, avec ses démons, sur qui l'on peut compter et même à Happy, bien sûr, le chien à trois pattes de Yannis, un compagnon adorable.

Je vais donc faire beaucoup de parallèle, de comparaison avec le tome de Jules. Donc l'univers est toujours le même, même si l'histoire de Stéphane est centrée plus sur Lyon (bien qu'elle va s'orienter vers plusieurs lieux, dont Paris). L'univers apocalyptique est bien présent, l'horreur et la violence font parties intégrantes d'U4: survie, nuisibles, guérillas, pillages, agressions, viols... c'est un monde vraiment terrible où il faut faire très attention à chaque seconde. Et donc je ne comprend pas que ce soit plutôt une littérature jeunesse car il y a vraiment des choses horribles, j'ai souvent été choquée au cours de ce roman (beaucoup plus qu'avec Jules qui atteignait déjà des sommets!). le monde d'U4 est absolument cruel et croyez-moi, le virus n'est rien face à l'Homme, à ce qu'Il est capable de faire en tant d'Apocalypse.

Le pourquoi du comment seule une poignée d'ados de 15 à 18 ans (plus ou moins) et de quelques rares adultes (militaires, scientifiques...) est révélé au bout de même pas 100 pages alors que dans Jules, il m'avait fallu attendre la fin du roman. Les événements et les révélations s'enchaînent donc encore plus vite.

Le style de l'auteur m'a plus que convaincu, rien à voir avec celui de Carole Trébor avec Jules qui m'avait plutôt déçu. Je trouve que l'ambiance qui se dégage du roman semble plus réelle, plus immersive. L'écriture est d'une fluidité incroyable, j'étais vraiment prise dans l'histoire et j'avais du mal à décrocher.

Voilà, ce second tome d'U4 lu m'a énormément plu, c'était vraiment bien, je n'ai absolument pas été déçue par Stéphane (par le roman et par le personnage). Je pense donc bien lire les autres tomes car Koridwen m'intéresse toujours et maintenant, j'ai aussi hâte de connaître encore plus Yannis.
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