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Critique de Mimimelie


Un livre de plus pour nous pointer le grand désordre mondial et celui de notre pays et de l’Europe en particulier, ses gros mensonges et ses magouilles, ses petites manigances et ses coups bas, alliances et trahisons, enfin toute la déliquescence de la pensée et surtout des mœurs politiques, (mais ne le sait-on pas) ? Comme disait Clémenceau « La démocratie, c'est des rats dans un égout ».

En effet, l’essentiel de son propos est bien celui-là, propos (populiste dira-t-on) qui nous dévoile les coulisses des gouvernements pour mettre à jour l’incompétence, l'inculture et le cynisme de nos dirigeants de tous bords qui se déchirent les oripeaux de pouvoir que les technocrates de Bruxelles qui n’en finissent pas de détruire les souverainetés nationales, veulent encore bien leur laisser encore ronger.

Gouvernance mondiale, Trilatérale et TAFTA pernicieux, lobbyisme effréné des grands groupes internationaux, dé-civilisation en passant bien sûr par l’immigration de masse et ses dangers, les grandes manœuvres électorales : « La question n’est pas de savoir ce qui est bon pour la France, mais ce qui est bon pour être président », jusqu’aux sujets du transhumanisme et des nanorobots, de la cause des abeilles exterminées par les pesticides, et j’en passe. Inutile de mentionner qu’il égratigne au passage, et avec gourmandise les portraits de nos têtes dirigeantes ou gouvernantes, mais aussi avec beaucoup de drôlerie.

D’ailleurs, je m’attendais à ce propos à une pluie de flèches au curare, et bien non finalement, j’ai été surprise d’y trouver dans ce qui sans doute est à mettre au crédit de petits règlements de compte, plus de miel que de fiel. Pour tout dire, j’ai cru déceler, en filigrane, chez l’auteur une personnalité plus déçue que vindicative, nostalgique et empreinte d’une profonde tristesse.
Il y a aussi de très beaux récits d’entretiens avec des personnalités telles que Soljenitsyne, Madame la Maréchale de Lattre, Poutine… qui sortent un peu du bestiaire de la « crapaudaille » politicienne qui « a déclassé la France, et l'a précipitée dans une impasse alors qu'elle avait mandat de la rétablir en sa grandeur. ».

Je regrette néanmoins, même s’il termine par un long message d’espoir, «Quand on erre, les mains ouvertes sur le vide, dans une maison qui s'effondre et qu'on désespère dans la nuit noire, au bord de l'abîme, il faut chercher les murs porteurs. Au milieu des gravats, peut-être demeurent-ils encore debout. Ils sont les seuls vestiges des demeures pérennes qui permettent de s'orienter», qu’il ne nous en ait pas exprimé davantage les lignes et la voie ; mais bon, peut-on lui en vouloir de s'en être tenu à son titre ?


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