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Critique de LucileSobczak
C'est au cours d'une rencontre avec Gilles Vincent que j'ai découvert son roman, Dans la douleur du siècle, et eût envie de le lire. « S'il me fallait n'en garder qu'un seul, ce serait celui-ci », les mots de l'auteur lui-même qui ont de quoi convaincre.
Ce roman aborde le silence à travers les générations. Un silence qui a couté de trop nombreuses vies pendant la seconde guerre mondiale et que, 70 ans plus tard, Marie et Samuel tentent de délier. Ils sont tous les deux les enfants d'après-guerre, ont grandi dans son ombre et en portent le fardeau. L'un fils de victime de l'antisémitisme, l'autre fille d'un présumé collaborateur. Mais par delà les différences ils vont s'unir pour tenter de trouver la vérité.
La plume de Gilles Vincent est très belle, son style nous incite à prendre le temps de lire les phrases avec soin. On prends le temps de s'arrêter sur les mots et les émotions qu'ils véhiculent ; sur ces vies, les choix, ces hommes et ces femmes qui portent le poids du passé.
Il y a finalement un je-ne-sais-quoi de très doux dans ce récit. "L'enquête" menée n'est pas là pour condamner, mais plutôt pour libérer ; libérer du poids du silence, de la culpabilité et en sommes de la peur qui est l'origine de tout. C'est une histoire sur l'héritage et ce que le passé peut transmettre au futur.
Ce sont quelques deux cent pages à lire d'une traite (ou presque), comme une parenthèse de simplicité et d'(in)humanité.
Ce roman aborde le silence à travers les générations. Un silence qui a couté de trop nombreuses vies pendant la seconde guerre mondiale et que, 70 ans plus tard, Marie et Samuel tentent de délier. Ils sont tous les deux les enfants d'après-guerre, ont grandi dans son ombre et en portent le fardeau. L'un fils de victime de l'antisémitisme, l'autre fille d'un présumé collaborateur. Mais par delà les différences ils vont s'unir pour tenter de trouver la vérité.
La plume de Gilles Vincent est très belle, son style nous incite à prendre le temps de lire les phrases avec soin. On prends le temps de s'arrêter sur les mots et les émotions qu'ils véhiculent ; sur ces vies, les choix, ces hommes et ces femmes qui portent le poids du passé.
Il y a finalement un je-ne-sais-quoi de très doux dans ce récit. "L'enquête" menée n'est pas là pour condamner, mais plutôt pour libérer ; libérer du poids du silence, de la culpabilité et en sommes de la peur qui est l'origine de tout. C'est une histoire sur l'héritage et ce que le passé peut transmettre au futur.
Ce sont quelques deux cent pages à lire d'une traite (ou presque), comme une parenthèse de simplicité et d'(in)humanité.
