Un jour – un jour – l'une de ces visions primaires sera vraie. Mais laquelle ? (suspens)
Un peu de sang sur la vitre et le crâne du type sonné par terre un moment. Le cache-objectif de mon Kodak s'est détaché et le flash a pris cher. Dorénavant, toutes les photos que je prendrai seront entachées de ce coup temporal inopiné...
Niko Bellic croisé dans le hall, je lui ai tenu la porte et il m’a suivi. Plusieurs minutes après son visage contre le mien : ce silence dans la verticale de l’immeuble. Ces sons stridents échappés. Je me dis : le calme avant la tempête. Je me dis : c’est l’odeur des jours avant la bombe. La déflagration vient du dessus, des étages supérieurs, et s’abat vers le sol. Le plafond perce et me recouvre, je reste figé-blanchi sous les gravas. Mais le bruit reprend son cours, le tympan se débouche ; ce n’est qu’une impression qui n’arrivera jamais.