Tu es l'être le plus exaspérant que j'aie jamais connu, et le seul véritable ami que j'aie eu sur la Terre.
Je sais que tu t'apprêtes à retourner auprès des tiens.
Mon cœur se réjouit pour toi et ton départ me brise l'âme.
Je passerai le reste de mon éternité à te regretter.
Ne pourrais-je pas être pour toi une raison suffisante de rester?
Cela lui rappelait chaque matin un principe de base : tout sur Terre finirait ainsi. Dans le silence et l'abandon. Il était donc inutile de trop s'attacher.
Les camarades que j'ai eus
Se désolent de mon départ
Et les amours que j'ai connus
Auraient aimé un jour de plus
Mais puisqu'il est de mon devoir
D'aller où on ne peut me suivre
Je pars et souhaite à ceux qui vivent
Bonne nuit et la joie pour tous
Servez-moi donc un verre d'adieu
Et rassemblez-vous dans le soir
Et levez-vous pour me souhaiter
Bonne nuit
Et la joie pour tous
Vous rencontrer fut une souffrance, vous connaître presque un plaisir.
Bâtir son bonheur sur quelqu'un d'autre, c'est ouvrir la bergerie de son coeur aux loups de la déception
Fergus
Vous rencontrer fut une souffrance, vous connaître presque un plaisir.
Jamais elle n'avait entendu des excuses qui ressemblaient autant à des ordres.
Elle chérissait ces moments de paix et de sérénité, immergée dans d'autres vies, dans d'autres combats, dans d'autres amours et d'autres déchirements. Les mots l'émouvaient et la ravissaient. Ils lui faisaient oublier, un peu, l'angoisse qui la tenaillait du réveil au coucher.
"[...] Rappelle-toi ce que dit Fergus : bâtir son bonheur sur quelqu'un d'autre, c'est ouvrir la bergerie de son coeur aux loups de la déception."
"Parce qu'il est impossible de voler ou de s'approprier le foyer d'un autre, Mr Alcor. On ne peut que le construire. Avec beaucoup de temps, de patience et d'humilité."