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Critique de Alfaric


Ce qui est cool avec la Portal Fantasy c'est qu'elle marche aussi dans un sens que dans l'autre : c'est tout aussi plaisant de découvrir l'autre côté du miroir que de voir l'autre côté du miroir nous découvrir... Dans ce tome 3 Marianne fonce à toute berzingue sur sa bécane pour rattraper le baroudeur branleur Richard Aldana : d'où sort-elle sa moto ? comment connaît-elle notre monde ? comment connaît-elle le moyen d'y accéder ? d'où tire-elle toutes ses super-pouvoirs de super-guerrière classe et badass ? Et après tout si elle a des connaissances, elle n'a pas de certitudes (toutes les réponses seront données, jusqu'au tome 10 il faudra continuer)
Une fois franchie la barrière entre les dimensions quelque part dans le souffle de Dame Iguane, Marianne et Adrian Velba débarquent à Nillipolis, un satellite paumé et déshérité de Paxtown la métropole pourrie… Nous avons un tome entre western classique et post-apo eighties (héritage "Mad Max") : pourchassés par la Turbo Police du Juge Winchester qui a mis Nillipolis en coupe réglée (et les autorités locales, corrompues évidemment, ressemblent plus à des barbares punks qu’autre chose), la mère et le fils trouvent refuge dans le bordel de Flore et Francis… Tout finit dans un grand n'importe quoi judiciaire où une saiyna au féminin atomise les porte-flingues du Juge Winchester, Maître Raven et Maître Delacroix qui officient à la fois en tant que procureurs à la fois cyborgs et catcheurs (ah ça, on sent le pastiche de l'anime "C.O.P.S.")

On est dans le gros délire, mais derrière la grosse déconne il y a beaucoup d'humanité : Francis qui en souvenir du temps passé où il vivait heureux avec sa famille passe de maquereau à héros, la prostituée Flore qui se transforme en mère puis en justicière, le vieux grippe-sous tout rabougri pour ne pas dire agonisant qui se bat pour un rêve impossible en oubliant toutes les belles choses de la vie (il y avait un peu la même chose dans "Dragon Ball : La Légende de Shenron")... Mais gros délire et grosse déconne font aussi leur taf avec le mélange post-apo / cyberpunk, le running gags du magazine pour adulte Sexy Sirène et des seins de Tomie Katana (sont-ils vrais ou faux ?), et au final le mystérieux « H » finit par mettre la main sur Richard Aldana inconnu dans la Vallée des Rois mais superstar IRL pour le ramener à Paxtown... en même temps qu'un dénommé Cristo Canyon désormais en quête d'identité ! To Be Continued : je continue de foncer sur l'autoroute de la supracoolitude avec Balak, Michaël Sanlaville et Bastien Vivès ! Oh Yeah !!!

PS : et je n'oublie pas le fourgue faisant office de caverne aux merveilles, la carte en deux parties du chemin menant à la Vallée des Rois (annotée d'une main que Marianne Velba connaît mais qui n'est pas celle de Richard Aldana), ou le foreshadowing menant aux Roitelets et à l'Ordre du Lion...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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