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Lastman tome 3 sur 12
EAN : 9782203074040
204 pages
Casterman (13/11/2013)
4.04/5   179 notes
Résumé :
L’univers d’Adrian a basculé brutalement. Contraint de quitter sa ville natale avec sa mère, Marianne, il découvre en celle-ci une femme farouche, combattante et maîtrisant un incroyable engin dont il ne soupçonnait même pas l’existence : une moto ! Désormais lancés au cur du rift, un nouveau monde qu’il leur faut explorer, Adrian et Marianne sont sur la piste de la coupe des rois et de son mystérieux voleur, Richard Aldana.

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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Ce qui est cool avec la Portal Fantasy c'est qu'elle marche aussi dans un sens que dans l'autre : c'est tout aussi plaisant de découvrir l'autre côté du miroir que de voir l'autre côté du miroir nous découvrir... Dans ce tome 3 Marianne fonce à toute berzingue sur sa bécane pour rattraper le baroudeur branleur Richard Aldana : d'où sort-elle sa moto ? comment connaît-elle notre monde ? comment connaît-elle le moyen d'y accéder ? d'où tire-elle toutes ses super-pouvoirs de super-guerrière classe et badass ? Et après tout si elle a des connaissances, elle n'a pas de certitudes (toutes les réponses seront données, jusqu'au tome 10 il faudra continuer)
Une fois franchie la barrière entre les dimensions quelque part dans le souffle de Dame Iguane, Marianne et Adrian Velba débarquent à Nillipolis, un satellite paumé et déshérité de Paxtown la métropole pourrie… Nous avons un tome entre western classique et post-apo eighties (héritage "Mad Max") : pourchassés par la Turbo Police du Juge Winchester qui a mis Nillipolis en coupe réglée (et les autorités locales, corrompues évidemment, ressemblent plus à des barbares punks qu’autre chose), la mère et le fils trouvent refuge dans le bordel de Flore et Francis… Tout finit dans un grand n'importe quoi judiciaire où une saiyna au féminin atomise les porte-flingues du Juge Winchester, Maître Raven et Maître Delacroix qui officient à la fois en tant que procureurs à la fois cyborgs et catcheurs (ah ça, on sent le pastiche de l'anime "C.O.P.S.")

On est dans le gros délire, mais derrière la grosse déconne il y a beaucoup d'humanité : Francis qui en souvenir du temps passé où il vivait heureux avec sa famille passe de maquereau à héros, la prostituée Flore qui se transforme en mère puis en justicière, le vieux grippe-sous tout rabougri pour ne pas dire agonisant qui se bat pour un rêve impossible en oubliant toutes les belles choses de la vie (il y avait un peu la même chose dans "Dragon Ball : La Légende de Shenron")... Mais gros délire et grosse déconne font aussi leur taf avec le mélange post-apo / cyberpunk, le running gags du magazine pour adulte Sexy Sirène et des seins de Tomie Katana (sont-ils vrais ou faux ?), et au final le mystérieux « H » finit par mettre la main sur Richard Aldana inconnu dans la Vallée des Rois mais superstar IRL pour le ramener à Paxtown... en même temps qu'un dénommé Cristo Canyon désormais en quête d'identité ! To Be Continued : je continue de foncer sur l'autoroute de la supracoolitude avec Balak, Michaël Sanlaville et Bastien Vivès ! Oh Yeah !!!

PS : et je n'oublie pas le fourgue faisant office de caverne aux merveilles, la carte en deux parties du chemin menant à la Vallée des Rois (annotée d'une main que Marianne Velba connaît mais qui n'est pas celle de Richard Aldana), ou le foreshadowing menant aux Roitelets et à l'Ordre du Lion...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Suite des aventures de Adrian et de sa mère. Ils sont maintenant arrivés à Nillipolis, une ville où les façons de régler les choses sont différentes de celles d'ailleurs... Exemple : comment se passe un procès à Nillipolis ? Par une baston. On change complètement de registre avec ce troisième tome, plus de tournois, on découvre une ville où il ne semble pas y avoir de différences entre la police et les malfrats. Marianne s'avère une super maman qui n'a pas besoin de beaucoup d'aide pour se défendre. La jeune femme semble être reconnue par certains mais restent encore à voir quand vont surgir les éclaircissements sur ce curieux passé. Richard est pratiquement absent de ce troisième tome… Vite le tome 4 !
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Le tome 2 s'était terminé sur une moto dévoilée par Marianne, élément quasi anachronique dans un univers où la magie était à l'oeuvre. Ce sursaut scénaristique m'avait plus et j'attendais beaucoup (trop sans doute) de ce tome 3.

On découvrait donc une Marianne décidée, active, battante, conductrice de moto et cachotière (une femme cachotière, ce n'est pas un pléonasme). On a donc, comme prévu, un tome 3 où Marianne, après son fils Adrian et Richard Aldana parti avec la coupe, va occuper le premier plan. Je dis "bravo" et me pourlèche les babines.

Marianne fait preuve (on s'en doutait) de talents d'invocatrice. Elle sait tout faire, boulangère, magicienne, pilote de moto... On sent que le scénario nous réserve des suprises. Jamais prise au dépourvu (ou si peu), elle garde la tête froide. Je suis fan.

Que commence le road movie, donc.

Du mystère ensuite quand Marianne et Adrian quittent la Vallée des Rois et son cocon protecteur. On s'attend à tout... sauf à Mad Max au Pays du Gloubi-Boulga... et pourtant c'est ce à quoi on va avoir droit. Une soupe post-apocalyptique fleurant le recyclage et le cliché à 2 euros. Pour un peu on verrait débarquer les Orcs de Saroumane ou Harry Potter juché sur un vélociraptor.

Arrivés à Nillipolis, les deux héros continuent leur traque de Richard Aldana et se retrouvent embarqués dans un monde corrompu et cynique. Je dis bravo derechef... hélas, les auteurs vont taper dans le burlesque et le n'importnawak, alors qu'ils tiennent une pépite. La Justice se rend au cours d'un match de catch opposant les "avocats" des deux parties au cours d'un grans spectacle om le public exprime son humeur... Bien vu, àmha. Mais mal abouti.

Marianne et Adrian s'enfuient non sans un passage par un bordel où l'ombre d'une femme qui ressemble à Marianne plane encore. A plusieur reprises, le patron du lupanar se félicite d'avoir un grand nombre de clients pour ses putes, lesquelles se désespéraient de ne pas se faire sauter par quelques gros pourceaux en goguette (les termes sont de moi, mais les dessins sont éloquents). J'ai beaucoup de mal avec ce genre d'images, et je n'y ai vu aucun second degré. Sans pudibonderie aucune, il me semble inadéquat de traiter la prostitution de la sorte.

Ajoutons ce running gag avec des couvertures de magazines de Q, où les barakis locaux dégoisent sur le fait que les seins sont vrais ou faux... de quoi ravir l'adolescent boutonneux (pas de pléonasme) ou le geek onaniste (là, y'a un pléonasme). Navrant.

Fidèles à leurs habitudes (en 3 tomes), les auteurs terminent très fort par deux éléments très intéressants, qui suscitent un net regain d'attention, de quoi appâter le chaland pour le tome suivant.

Ce tome, enfin, est dense, rempli et vif. Mais il m'a (l'avez-vous deviné) déplu dans son mélange et dans sa construction. Je ne blâmerai pas les auteurs, je n'accroche pas, voilà tout. Cependant, je vais tenter de continuer la lecture des tomes suivants pour en apprendre davantage sur un univers riche et complexe, histoire de voir si les choses s'arrangent (et parce que j'aime dire du mal, of course).

De même, j'ai du mal à accrocher aux dessins. Pourtant, il y a de très belles illus pleine page, mais en général, j'ai trouvé cela assez brouillon. Et je tiens à dire que j'aime le noir et blanc... mais pas ici. Pas après avoir pu voir ce que donne la couleur dans les premières pages. Les dernières pages sont un très bel exercice d'auto-dérision de la part des auteurs. Bien vu. le hic, c'est quand ils demandent à Dominique Bertail de croquer leurs héros... et que le résultat est largement au-dessus de ce que les auteurs produisent...
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Marianne et Adrian Velba arrivent à Nillipolis à la recherche de Richard. Mais qui est vraiment Marianne ? Ils devront affronter un autre mode de vie et aussi la turbo police et la turbo justice aux méthodes musclées...

Le souffle de l'action ne ralentit pas et les secrets s'empilent sur nos héros... Les auteurs en profitent pour faire une satire d'une société pas si loin de la notre... A suivre !
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Déçue de ce troisième tome qui est en-dessous des deux premiers je trouve.

Dans cet opus c'est Marianne, l'héroïne. Elle est le personnage central. le petit Adrian s'efface devant cette maman au caractère bien plus affirmé. La mère poule s'est transformée en jeune femme sexy et terriblement combative. Sans hésiter elle est partie de sa chère vallée sur les traces de Richard, dont on ne voit le bout du nez que sur quelques cases.

L'auteur a réussi à nous perdre un peu. Nous avons perdu les repères difficilement établis dans la vallée des rois. Nous voici dans un univers encore plus déjanté et franchement loufoque et étrange.
Les scènes s'enchainent difficilement, ça manque cruellement de fluidité et la compréhension des événements s'en ressent !
Ou c'est moi qui suis un peu attardée? Bon d'accord je me suis amusée à coller les autocollants offerts avec la BD mais ça ne veut pas dire que j'ai cinq ans d'age mental hein !

le style manga francisé marche toujours aussi bien toutefois et ce tome, un peu de transition je pense, nous promet de belles choses pour le prochain.
A voir si celui-ci tiendra ses promesses!
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critiques presse (1)
Sceneario
11 décembre 2013
La formule de la série fonctionne parfaitement. Un peu de matière décérébrée, de belles nanas aux courbes affriolantes, des héros charismatiques et un background aux petits oignons, le tout saupoudré de combats, d'une légère touche de cynisme et d'une petite critique sur la justice et c'est parti !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
-Ecoute Adrian, on dit beaucoup de chose à l'école et à l'église mais, au bout du compte sais-tu qui il faut toujours écouter?
-Heu... Oui, je sais... SON COEUR
-Non! Sa mère patate!
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p.58.

- C’est quoi ?
- Des appareils pour communiquer à distance… Remets-le où tu l’as trouvé. On ne prend pas les choses qui ne sont pas à soi. On n’est pas des bandits… qui se servent aux dépens des autres. D’accord ?
- D’accord… Et l’essence on a le droit ?
- Mmm… Oui, on l’emprunte juste pour faire le voyage.
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p.69.

- Allez, n’en rajoute pas ! Y’a pas mort d’homme !
- Pas mort d’homme ? Ce taré vient passer ses nerfs sur moi…
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- Ecoute, Adrian, on dit beaucoup de choses à l'école et à l'église mais au bout du compte ... sais-tu qui il faut toujours écouter ?
- Heu.. oui je sais ... SON COEUR
- Non ! Sa mère, patate !
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- Bande de moules ! Qu'est-ce que... Mille millions de putes borgnes ! Retournez dans la salle des machines.
- C'est bon, capitaine, y'a Pablo qui est en bas pour contrôler...
- Vous vous foutez de moi ? Et en vigie, dans la salle d'armes, sur le pont avant... il y est aussi, Pablo !!!
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La philosophe Claire Marin et le chorégraphe Angelin Preljocaj sont la marraine et le parrain de la 8e édition des Nuits de la lecture sur le thème du corps.
Claire Marin développe une pensée du sensible et interroge la notion d'identité à travers les épreuves existentielles que nous traversons au cours d'une vie : naissance et deuil, maladie et accident, rencontre et séparation amoureuse, rupture et découverte… qu'elle analyse comme les moments-clés de transformation de soi. Elle est notamment l'auteure de « Hors de moi » (Allia, 2018), « Rupture(s) » (L'Observatoire, 2019), « Mon corps est-il bien à moi ? » (Gallimard Jeunesse, 2020) ou encore « Être à sa place » (L'Observatoire, 2022).
Angelin Preljocaj a chorégraphié 58 pièces depuis le début de sa carrière. Multi-récompensé, il a reçu de nombreux prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992) et « Les Victoires de la musique » (1997). Son premier long-métrage, « Polina, danser sa vie », réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016. En avril 2019, il a été nommé à l'Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie.
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