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Critique de Colchik


En lisant ce livre, je me suis maintes fois demandé s'il s'agissait d'un éloge des femmes mûres ou d'un compliment adressé par l'auteur à lui-même. Comme il s'efforce de comprendre les femmes et de les satisfaire ! Comme il s'applique à les aimer, même quand elles ne l'attirent pas vraiment – que ne ferait-on pour leur faire plaisir ! – et même quand elles deviennent aigries ou grincheuses, voire ingrates.
À propos, quelle est la définition d'une femme mûre ? On craint le parallèle publicitaire avec les crèmes pour peaux matures et on ne relève pas le défi de cerner le concept. Pour le contenu de cet éloge : un petit chapitre sur les adolescentes : toutes des chieuses. Un petit chapitre sur les vierges : toutes des hypocrites. Un long chapitre sur les femmes se vendant aux soldats américains dans l'Autriche occupée, assez dans le ton « comment joindre l'utile à l'agréable ». Un détour par les frigides, forcément. Les intellectuelles, les prolétaires, les femmes au foyer, les journalistes, le brave András les lorgne toutes sans vraiment perdre de vue sa petite personne. Un Don Juan ? Non, un homme égaré au rayon des bonnes affaires.
Je n'ai point vu dans ce livre un éloge de la femme, mais un éloge de la fatuité. Pour finir sur une note de gaieté, Mallarmé ne m'en voudrait pas de le paraphraser :
La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tout ton livre.
Fuir ! là-bas fuir !
Et ne pas y revenir.
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