La Fabrique est le 4è livre de Simone van der Vlugt que je lis. Autant -, j'ai été séduite par
Bleu de Delft,
Neige rouge et
la Maitresse du peintre autant j'ai été déçue par
la Fabrique. le premier tiers du livre est le plus intéressant; celui qui traite de la mise sur pied de la fromagerie par une femme. le deuxième tiers raconte les difficultés d'être femme aux Pays-Bas, ce pays fut-il à l'avant garde de la libération des moeurs. Les choix de Lydia, fondatrice de la fromagerie et les reperçussions sur la vie de sa fille prennent à mon sens beaucoup trop des pages dans l'ouvrage ce qui donne un sentiment de dilué à l'histoire. Enfin, le dernier tiers traite de l'entrée en guerre de la Belgique en 1914 jusqu'à l'enlisement du front à cheval sur les frontières du Nord de la France et la Belgique. Les Pays-Bas ont conservé leur neutralité et n'ont pas pris partie au conflit. Comme historienne, je connaissais déjà cette page d'histoire. Je n'ai donc rien appris. Ceci dit la lecture reste très plaisante.
Simone van der Vlugt a une belle plume bien rendue par la traduction. J'attends avec impatience de lire
la Ville dévastée, dernier opus de l'autrice sur le terrible bombardement de Rotterdam en 1940. Les Pays-Bas ont abandonné leur neutralité et se sont engagés dans le 2è conflit mondial.
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