Dès le premier entretien, une première question importante m'est posée. Que dois-je penser qu fait que
Vollmann aie payé pour recueillir ses réponses à sa question :
pourquoi êtes-vous pauvres ? Il l'assume, et précise en note de bas de page que cela devrait "donner carte blanche à son intrusion". L'interprète rappelle à la femme de ménage thaïlandaise qu'elle doit dire la vérité puisqu'il a payé. Et c'est finalement le lecteur qui jugera de la portée des ces réponses. Faut-il nécessairement penser qu'une réponse achetée est déformée? Ou qu'au contraire elle se trouverait ainsi libérée du joug quotidien de la soumission à la pauvreté ? Je crois que seule la lecture de ces entretiens, l'un après l'autre, me permettra de m'en faire une idée. Mais déjà, le livre pose des questions !
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