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Critique de chartel


Ma découverte de l'oeuvre foisonnante et impertinente de Voltaire se poursuit avec les "Lettres Philosophiques". Après un séjour en Angleterre, le philosophe décide de faire éditer une série de réflexions sur la grande nation d'outre-Manche. Comme de coutume, la présentation des moeurs et tendances anglaises du XVIIe siècle sert de prétexte à un objectif moins avouable et plus périlleux, celui de critiquer les pratiques barbares, iniques et injustes d'une France dépassée et rétrograde.
Nul guide de voyage dans ces lettres, elles sont bien philosophiques avant d'être anglaises. Voltaire y défend ce qui lui est cher, la tolérance, qu'elle soit religieuse, à travers la multiplicité des croyances et la variété des préceptes, qu'elle soit politique, qu'elle soit économique ou intellectuelle et artistique, avec notamment une référence à Newton et ses études sur les lois de l'attraction. Voltaire nous offre donc un panorama très subjectif (pour notre plus grand bonheur) d'une Angleterre en plein envol, mais il nous dresse en creux le portrait d'un grand érudit à l'oeil aiguisé, prêt à en découdre avec les représentants d'une l'Eglise catholique présomptueuse, opulente, injuste et irresponsable… Il est quelque peu décourageant de penser que, si Voltaire était encore parmi nous, il aurait encore fort à faire avec un certain Benoît XVI

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