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Citations sur La réelle hauteur des hommes (15)

Le coeur n'a jamais besoin de voir pour aimer, ou croire aimer. Il suffit de mots.
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Ce n’est pas le célibat, le problème.
C’est le silence, l’écho de ses pensées, de son propre cœur qui bat, monotone. C’est le manque de partage lorsqu’on vient de lire un livre ou de voir un documentaire, lorsqu’on a envie de parler ou de poser une question. C’est le vide, l’absence de bras qui ne nous serrent pas, de doigts qui ne nous frôlent pas, des cheveux qui ne sont pas caressés. C’est le manque de ce qui pourrait être. C’est l’absence tout court.
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Mel devait se convaincre que Littlejohn n’existait pas. Il était juste un personnage de roman qui hantait ses lectrices pendant des semaines, voire des années, après lecture. Un peu comme Darcy. Beaucoup comme Darcy.
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L’inspiration lui venait surtout de la noirceur des gens. Il ne pensait pas que l’humain était foncièrement bon avant de devenir mauvais. Pour lui, tout le monde naissait avec la même proportion de bien et de mal, et selon le contexte, l’éducation, la personnalité, et tout un tas d’autres critères, l’humain penchait plutôt d’un côté que de l’autre.
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L’amour était une arme vicieuse, on ne pouvait pas s’en passer, on en avait besoin, on le quémandait.
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Assise en tailleur sur son lit, elle terminait un portrait de Littlejohn : un homme grand et mince, aux cheveux rebelles, un romantique qui péchait par timidité. De tous les dessins qu’elle avait pu faire du blogueur, celui-ci se rapprochait le plus de l’image qu’elle avait de lui. Elle comprenait Alice qui n’était d’ailleurs pas la seule à penser de cette façon, mais Littlejohn était plus qu’un blogueur qui écrivait ce qu’elle voulait lire de la part d’un homme. Elle n’avait pas peur d’avoir des aventures, mais elle désirait une relation, une vraie, et elle pensait sincèrement que Littlejohn était un homme sensible qui n’attendait que le bon moment pour se dévoiler. Et elle était jalouse de la femme qui le toucherait.
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— Melanie Gordon, en quoi puis-je vous aider ? répondit-elle en gommant un contour.
— Miss Mel ? Elle fronça les sourcils. Personne n’avait jamais utilisé son pseudonyme de blogueuse sur son téléphone professionnel.
— Elle-même. Que puis-je pour vous ?
Bonjour, Miss Mel, je m’appelle Jonathan Martin. Mel souffla sur son papier pour écarter les bouts de gomme. Jonathan Martin ? Est-ce que cela devait lui dire quelque chose ? Elle se serait souvenue de cette voix, grave et chaude. Ça aurait soulagé pas mal de ses matins, de l’entendre.
— On me connaît surtout en tant que Littlejohn. Oh. Mon. Dieu ! Son cœur battit furieusement contre sa poitrine. Si elle n’avait pas été assise, elle se serait écroulée. Sa main droite se crispa sur son crayon tandis que la gauche serrait douloureusement le téléphone.
— Littlejohn ? murmura-t-elle. Pas possible, Littlejohn est en train de m’appeler.
— Comment allez-vous, Miss Mel ? Elle regarda le dessin imprimé et encadré dans un accès d’adoration désespérée. Elle cachait le cadre chaque fois qu’Alice venait, tellement elle avait honte.
— Je… fais de mon mieux, bredouilla-t-elle. Elle voulut se gifler. Elle avait Littlejohn, son Littlejohn, à l’autre bout du fil et elle bafouillait !
— Savez-vous pourquoi je vous appelle, Miss Mel ?
— J’ai une légère idée.
— Est-ce bien moi que vous essayiez de représenter ?
— Oui. Je ne pensais pas que les gens feraient le lien, avoua-t-elle. J’ai péché par ingénuité. Vous êtes fâché ?
— Non, je ne le suis pas. Elle se gratta le front avec la gomme de son crayon sans savoir quoi ajouter d’autre.
— Je ne savais pas que je pouvais avoir autant de visages, reprit Littlejohn.
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Tu sais bien que l'être humain a une curiosité morbide, il regarde toujours ce qui le repousse.
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- Pourquoi lui et pas moi?

L'étonnement couplé avec la condescendance fut suffisant pour que Mel oublie sa bonne volonté.

- Parce que je l'ai toujours aimé. Il n'est pas ton remplaçant, Hugh. Tu étais le sien.

Il blêmit. Elle fit un pas en arrière, mais il ne la lâcha pas.

- C'est donc lui, l'homme virtuel ? Demanda t-il d'une voix blanche. Je comprend pourquoi il n'a pas voulu se montrer.

Mel le gifla et lui versa le contenu de son verre au visage.
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Ce n'est pas à la taille qu'on mesurera la réelle hauteur des hommes....ça ne le sera jamais.
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