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Critique de mjaubrycoin
Un polar qui ne marquera pas durablement les esprits mais qui fait néanmoins passer un bon moment par une journée fraiche et pluvieuse.
La psychologue Juliet Gray reçoit un jour un SMS lui fixant un rendez-vous de bon matin au pied d'un pont enjambant la Tamise et quand elle arrive sur place, c'est pour trouver un cadavre portant ses propres vêtements ... Déstabilisée, la jeune femme craindra la pire quand les meurtres se succèderont et que les cadavres féminins flottant dans le fleuve pourront tous être rattachés à elle, par des indices particuliers faisant référence à son passé. le tueur ne lui permet aucun doute sur son implication dans ces drames puisqu'il prend la précaution de l'avertir à l'avance en lui soumettant des énigmes qu'elle s'efforcera de résoudre mais sans pour autant parvenir à sauver les victimes.
Hantée par la disparition tragique de son frère bien-aimé dans l'incendie de leur maison vingt ans auparavant, la pauvre Juliet avait déjà bien du mal à continuer à écouter ses patients qui lui confiaient leur mal-être...et voilà à présent qu'elle finit par les soupçonner de lui cacher de noires turpitudes et de nourrir à son encontre une haine féroce...
Heureusement il y a un très séduisant policier qui est chargé de l'enquête....
Je n'en dis pas plus car ces intrigues sentimentales mises à la mode par Mary Higgins Clark il y a bien des années, ont cessé de me faire sourire pour en venir à m'agacer franchement tant le récit à l'eau de rose me parait incompatible avec le genre policier.
Par ailleurs le travail de relecture du texte a laissé passer quelques incohérences. Un exemple: un ancien voisin de Juliet qui est présenté comme un commerçant tenant une boutique au bout de la rue où il habite, se retrouve une demi-page plus loin propriétaire de chevaux de courses qu'il entraine assidûment ! de même l'héroine qui passe une nuit blanche entre le samedi et le dimanche , se retrouve soudain à son travail le lundi matin sans transition !
Bien sûr ce n'est pas crucial mais un peu de précision n'aurait pas nui car le lecteur, même intéressé par l'intrigue, ne manque pas de relever ces erreurs.
Par ailleurs la scène finale qui se déroule en ville et en plein jour, me parait bien peu crédible. Londres serait-elle devenue la ville de tous les dangers ? On parle d'ailleurs fort peu des caméras de surveillance qui hérissent la capitale ....
Néanmoins cette histoire m'a intriguée jusqu'au bout et j'ai voulu connaître la fin . Malgré ces imperfections, ce roman pourra donc probablement ravir des lecteurs moins exigeants que moi... C'est tout ce que je lui souhaite.
La psychologue Juliet Gray reçoit un jour un SMS lui fixant un rendez-vous de bon matin au pied d'un pont enjambant la Tamise et quand elle arrive sur place, c'est pour trouver un cadavre portant ses propres vêtements ... Déstabilisée, la jeune femme craindra la pire quand les meurtres se succèderont et que les cadavres féminins flottant dans le fleuve pourront tous être rattachés à elle, par des indices particuliers faisant référence à son passé. le tueur ne lui permet aucun doute sur son implication dans ces drames puisqu'il prend la précaution de l'avertir à l'avance en lui soumettant des énigmes qu'elle s'efforcera de résoudre mais sans pour autant parvenir à sauver les victimes.
Hantée par la disparition tragique de son frère bien-aimé dans l'incendie de leur maison vingt ans auparavant, la pauvre Juliet avait déjà bien du mal à continuer à écouter ses patients qui lui confiaient leur mal-être...et voilà à présent qu'elle finit par les soupçonner de lui cacher de noires turpitudes et de nourrir à son encontre une haine féroce...
Heureusement il y a un très séduisant policier qui est chargé de l'enquête....
Je n'en dis pas plus car ces intrigues sentimentales mises à la mode par Mary Higgins Clark il y a bien des années, ont cessé de me faire sourire pour en venir à m'agacer franchement tant le récit à l'eau de rose me parait incompatible avec le genre policier.
Par ailleurs le travail de relecture du texte a laissé passer quelques incohérences. Un exemple: un ancien voisin de Juliet qui est présenté comme un commerçant tenant une boutique au bout de la rue où il habite, se retrouve une demi-page plus loin propriétaire de chevaux de courses qu'il entraine assidûment ! de même l'héroine qui passe une nuit blanche entre le samedi et le dimanche , se retrouve soudain à son travail le lundi matin sans transition !
Bien sûr ce n'est pas crucial mais un peu de précision n'aurait pas nui car le lecteur, même intéressé par l'intrigue, ne manque pas de relever ces erreurs.
Par ailleurs la scène finale qui se déroule en ville et en plein jour, me parait bien peu crédible. Londres serait-elle devenue la ville de tous les dangers ? On parle d'ailleurs fort peu des caméras de surveillance qui hérissent la capitale ....
Néanmoins cette histoire m'a intriguée jusqu'au bout et j'ai voulu connaître la fin . Malgré ces imperfections, ce roman pourra donc probablement ravir des lecteurs moins exigeants que moi... C'est tout ce que je lui souhaite.
