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Critique de Mimeko


Dans une salle d'un commissariat de Rogate-on-sands, petite ville balnéaire britannique, Herbert Grantley est venu avouer avoir empoisonné Norah, sa femme. S'engage alors la longue confession de ce pharmacien connu et respecté de tous, un notable de province qui déroule le passé, sa rencontre avec sa femme, un mariage sans amour, sans surprise, des divergences dans leurs goûts et leurs attentes, la naissance de leur fille puis son désir de s'isoler en s'enfermant dans son bureau, prenant bien soin d'y poser un verrou. Herbert semble se plaindre de l'attitude de sa femme, prenant sous son aile leur fille Jenny et l'influençant dans un mariage avec un homme qu'Herbert méprise. Mais cette confession ne satisfait pas complètement l'inspecteur chef Lyle, qui creuse et subodore d'autres motivations, peut-être moins avouables pour ce meurtre.

Les aveux est un huis clos psychologique entre un notable qui avoue un meurtre et un enquêteur perspicace et surtout clairvoyant, qui, malgré les manipulations du suspect tente de faire la lumière sur ce meurtre.
Un récit qui semblait séduisant, mais la lenteur du roman, le manque de rythme ont plongé cette lecture dans un ennui policé mais bien réel et même le coup de théâtre final, pourtant intéressant, m'a laissée presque indifférente. John Wainwright était un écrivain particulièrement apprécié de Georges Simenon, probablement pour le côté duel psychologique, qui est tangible dans ce roman, mais j'ai trouvé trop de lenteurs pour vraiment apprécier ce roman.
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