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Laurence Romance (Traducteur)
EAN : 9782355848131
208 pages
Sonatine (05/11/2020)
3.71/5   180 notes
Résumé :
Traduction de "The Tenth Interview", 1986.

" Vous êtes ici pour confesser le meurtre de votre femme.
– Exact.
– Il va falloir me convaincre. "
Années 1980. Pharmacien respecté d'une petite ville anglaise, Herbert Grantley se présente un beau jour au commissariat pour confesser le meurtre de sa femme, morte un an plus tôt de causes réputées naturelles. Il déclare à l'inspecteur-chef Lyle l'avoir empoisonnée. Une version de l'histoi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
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Bon... On me dit que ça ressemble à du Simenon, mes dernières lectures de cet auteur remontent à l'adolescence, ça fait un bail...
Ça ressemble à un film français des années 60 qui aurait bien, ( dans le sens beaucoup...), vieilli .
Bien que sorti en 1986 , ça sent la naphtaline..
Pas vraiment de suspens, une histoire compliquée, tarabiscotée .
Celle d'un pharmacien d'une petite ville anglaise qui vient avouer le meurtre de sa femme, commis un an auparavant, par poison, et l'inspecteur ne le croit pas . C'est qu'il a du métier ce flic, dans un précédant roman (A Table , adapté au cinéma sous le titre "Garde à vue" ) , il devait prouver la culpabilité de l'homme assis en face de lui. Là, c'est le contraire auquel nous convie l'auteur : c'est le "suspect" qui doit démontrer sa culpabilité devant un flic septique, un "coupable " qui doit se raconter, "dévider" un mariage malheureux et ce qui l'a amené à supprimer son épouse .
Mais notre inspecteur ne le croit toujours pas.
Ce qui laisse augurer une autre piste : la folie ?
A moins qu'il ait eu un autre but, mais il faut un écrivain bien plus pervers, pour que ça tienne la route et embarque le lecteur !
Peut- être que ça manque de finesse psychologique, de tension, de descriptions , ( le roman ne fait que 204 pages ).
Des Aveux un peu pâlichons qui ne m'ont pas convaincu non plus.
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Herbert, pharmacien à Rogate-on-Sands, une petite ville d'Angleterre, se présente au poste de police pour s'accuser du meurtre par empoisonnement de sa femme, morte un an avant d'une cause apparemment naturelle. L'inspecteur-chef Lyle ne va pas se contenter de ces aveux, aussi circonstanciés soient-ils, mais va creuser, creuser… jusqu'à obtenir la vérité ?... ● le roman est très maîtrisé et raconte bien la lente décomposition du couple, détail après détail, jusqu'à ce que la vie quotidienne devienne une sorte d'enfer. Cependant, le récit étant, à la manière d'une nouvelle, surtout bâti en prévision de sa chute, il est vrai très inattendue, j'ai trouvé le chemin pour y parvenir assez longuet. ● le roman renverse le rapport habituel entre le policier et le coupable : ici c'est le coupable qui doit démontrer sa culpabilité et le policier qui ne croit pas à son histoire. ● le roman a paru dans les années quatre-vingt et raconte une histoire de cette époque, mais j'ai cru qu'elle datait des années soixante tant il m'a semblé démodé. ● Bref, ces aveux ne m'ont pas vraiment convaincu.
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«  —- Je commence à me demander si je parle à un meurtrier ou à un fou. Ou bien à un crétin content de lui ?
À un cas d'école pour la psychiatrie ?
Ou alors à un salaud de pervers assez tordu pour vouloir me faire perdre mon temps ? .

Extrait de ce polar si particulier , tout à fait original dans son propos et sa construction , si habile et futée que le lecteur est bluffé jusqu'au bout! .

Nous sommes dans les années 80. Herbert Grantley, pharmacien de son état dans une petite ville anglaise se présente , un certain jour au commissariat pour y confesser le meurtre de sa femme Norah, qu'il aurait empoisonnée ,il y a un an déjà, morte plutôt de causes dites naturelles , suite à deux crises cardiaques .

Dans le bureau , un homme qui s'accuse et un inspecteur - chef: Lyle , qui , lui, n'y croit pas une seconde sauf que…..

Je n'en dirai pas plus , il faut lire ce livre surprenant : interrogatoire sans fin, pas de suspense, une histoire quasi en huit - clos particulièrement bien menée , que le lecteur savoure au fil des pages : histoire sombre, froide, glacée, toute de détestation, une sorte de bras de fer sans fin , énigmatique , exaspéré parfois , entre deux êtres pétris de sang - froid .

Pas de scènes spectaculaires , courses poursuites ,coups de feu , sans aucun artifice , aux révélations «  choc » pour le moins .

Le lecteur , attentif à la confrontation ,y assiste comme s'il y était !
Quels sont les secrets , les failles , les faiblesses, les facettes de cet étrange couple, si mal assorti ? .
Un polar conté d'une manière fort subtile , auquel on pensera longtemps ,dont on s'imprègne , surpris , au fil des pages ! Inspecteur - chef et suspect, acidité , silences , mépris , révélations ? Alors meurtre ou pas ?

Passionnant , convaincant ! À l'écriture soigneuse, aux chapitres harmonieusement agencés!
Bravo à l'auteur !
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Dans une salle d'un commissariat de Rogate-on-sands, petite ville balnéaire britannique, Herbert Grantley est venu avouer avoir empoisonné Norah, sa femme. S'engage alors la longue confession de ce pharmacien connu et respecté de tous, un notable de province qui déroule le passé, sa rencontre avec sa femme, un mariage sans amour, sans surprise, des divergences dans leurs goûts et leurs attentes, la naissance de leur fille puis son désir de s'isoler en s'enfermant dans son bureau, prenant bien soin d'y poser un verrou. Herbert semble se plaindre de l'attitude de sa femme, prenant sous son aile leur fille Jenny et l'influençant dans un mariage avec un homme qu'Herbert méprise. Mais cette confession ne satisfait pas complètement l'inspecteur chef Lyle, qui creuse et subodore d'autres motivations, peut-être moins avouables pour ce meurtre.

Les aveux est un huis clos psychologique entre un notable qui avoue un meurtre et un enquêteur perspicace et surtout clairvoyant, qui, malgré les manipulations du suspect tente de faire la lumière sur ce meurtre.
Un récit qui semblait séduisant, mais la lenteur du roman, le manque de rythme ont plongé cette lecture dans un ennui policé mais bien réel et même le coup de théâtre final, pourtant intéressant, m'a laissée presque indifférente. John Wainwright était un écrivain particulièrement apprécié de Georges Simenon, probablement pour le côté duel psychologique, qui est tangible dans ce roman, mais j'ai trouvé trop de lenteurs pour vraiment apprécier ce roman.
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Dans la famille « Bon p'tit polar original », bonne pioche avec Les Aveux du prolifique John Wainwright – traduit par Laurence Romance –, qui nous offre un quasi huis-clos particulièrement bien construit, dans une ambiance sombre où la tension va crescendo de pages en pages.

Le pitch est simple autant qu'original : venu dénoncer à l'inspecteur de police Lyle le meurtre de sa femme Norah perpétré un an plus tôt, Herbert Grantley va, à défaut d'être arrêté, devoir prouver sa culpabilité. Dans un interrogatoire sans fin où les rôles du chat et de la souris vont souvent s'inverser, un bras de fer psychologique entre deux bêtes au sang froid va se jouer, pour un résultat final surprenant.

Entre ces joutes verbales et d'influence, Wainwright nous replonge dans la vie d'Herbert, petit pharmacien de Rogate-on-Sands à la vie bien réglée, entre son mariage sans amour avec Norah, et son report d'affection sur leur fille Jenny. Un mariage qui n'en a plus que le nom, tant Herbert et Norah sont devenus des étrangers aux vies séparées. Les petites crises sont légions, mais toujours réglées avec froideur et pragmatisme. Jusqu'à ce que les grandes éclatent…

J'ai beaucoup apprécié la rigueur froide du style de Wainwright, ses dialogues secs et percutants et cette ambiance dérangeante posée dès le début, puis qui s'installe progressivement, sans besoin d'aucun artifice pour garder son lecteur en main. Une grande maîtrise du genre donc, que je vais m'empresser de retrouver dans d'autres opus de l'auteur !
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critiques presse (1)
LeFigaro
27 novembre 2020
En Angleterre, un homme s'accuse d'avoir tué sa femme. Ce dont doute le policier qui l'interroge. Un roman simenonien à souhait.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (104) Voir plus Ajouter une citation
Avec vous, avec la police, tout est blanc ou noir, mais la vie n'est pas comme ça. La plupart du temps, la vie est grise. Parfois gris clair, parfois gris foncé, tout en nuances et en demi-mesures. Mais grise. C'est ça la vie...une suite de compromis.
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«  Presque toutes les femmes ont une langue de vipères.
Il est fort rare qu’une amitié entre femmes résiste à vents et marées .
La méchanceté affleure trop près de la surface.
Le côté garce n’est jamais complètement sous contrôle .
Elles font tout un drame là où des hommes régleraient l’affaire par un sourire , elles sont rancunières quand les hommes pardonneraient sans ciller » …
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Pourtant, au début et pendant nos premières années de mariage, nous partagions une certaine quiétude et cela semblait suffire. Ce qu’aucun de nous n’avait compris, c’est que quiétude et ennui se rejoignent. Et que l’ennui peut faire naître de mauvaises pensées qui, à leur tour, peuvent amener à de mauvaises actions.
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On dit que la solitude est sombre, et même noire. Aucunement ! La solitude n'a pas de couleur. Elle n'a pas de forme, elle est silencieuse... Elle n'est que néant. Elle est indescriptible. On ne peut que la subir.
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L'inspecteur-chef leva la main en signe d'impatience.
"Vous n'êtes pas ici pour parler de futilités. Vous êtes ici pour confesser le meurtre de votre femme.
- Exact.
- Il va falloir me convaincre.
- Qu'est-ce que ça veut dire au juste ?
- Ça veut dire, répondit l'inspecteur-chef d'un air rembruni, que vous êtes soit bon pour l'asile, soit l'enfoiré le plus égoïste que j'ai jamais rencontré.
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Videos de John Wainwright (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Wainwright
Les aveux de John Wainwright et Laurence Romance aux éditions 10-18 https://www.lagriffenoire.com/les-aveux.html • Les Trois Meurtres de William Drever de John Wainwright et Clément Baude aux éditions Sonatine https://www.lagriffenoire.com/les-trois-meurtres-de-william-drever.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editions1018 #editionssonatine
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