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Critique de Roggy


Roggy
09 septembre 2022
J'ai « avalé » La couleur pourpre en une journée, me délectant davantage de cette relecture que lors de sa découverte il y a une vingtaine d'années.

Les romans épistolaires ont cette faculté de suspendre le temps entre deux correspondances, pendant lequel on « entend » le personnage changer, évoluer au fil du temps et des mots.

Dans ce cri politique pour les droits des noirs, la militante féministe n'a peur ni des tabous, ni du sexe, ni de la violence.
Dans ce roman sudiste par excellence, la beauté tutoie souvent la tragédie.

Il est question de solitude, d'amour, de violence, de sexualité, de pauvreté et de domination, mais aussi de la recherche du bonheur, de tolérance et d'espoir !
L'auteure évoque les déchirures de notre chemin et celles qu'il faut raccommoder, remeubler, illuminer à nouveau !

Ce récit nous coupe le souffle ! La dignité de la colère est le mégaphone qui permet à l'auteure de donner de la voix aux invisibles.
Ce roman est animé par une étonnante force littéraire. Celle qui pousse un auteur à vouloir faire éclater la vérité sur L'Histoire.

Les seconds rôles sont très étoffés. Alice Walker concocte des portraits psychologiques renversants, captant ces points de contact entre les êtres comme un échange de regards, une complicité qui se passe de mots ou un rire partagé.

La couleur pourpre c'est un roman aussi brillant que salutaire, absolument intemporel.
Une sorte de diamant : clair, touchant, précieux !


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