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Critique de H0rage


C'est à l'occasion d'une opération Masse critique privée que j'ai reçu ce livre, et c'est pourquoi des remerciements sont de mise. Merci donc à Babelio et aux éditions Robert Laffont. Première réaction à chaud en découvrant le livre : “Ouah ! Mon coeur, regarde comme il est beau !” Et ma tendre moitié de reconnaître qu'effectivement, la couverture est particulièrement soignée. Un bleu profond, royal, domine cette couverture, agrémentée de dorures (nom de l'auteur, titre, petites feuilles sur le pourtour de la première de couverture) conférant un style enluminures. Y'a pas à dire, ça en jette. Comme quoi un bel emballage peut cacher la plus insipide des marchandises.
Quatrième de couverture : “Quand la grande dame du roman noir anglo-saxon s'attaque à la saga historique, elle nous offre le plus captivant et haletant des page-turners”. Premièrement, l'auteure Minette Walters semble connue pour être une auteure de polar. Comme je n'en lis quasiment pas, la seule grande dame du roman noir anglo-saxon que je connaisse, c'est Agatha Christie. Mais je suis une bonne élève, et j'ai bien fait mes devoirs : Minette Walters possède sa page Wikipedia que je m'empresse de lire. Auteure reconnue, détentrice de prix littéraires. C'est visiblement du sérieux. Deuxième information importante : il s'agit d'une saga. Suite à prévoir donc … Et on a gardé le meilleur pour la fin : page-turner captivant et haletant. Là, ça fait 25 pages que Thaddeus, un des personnages principaux et sa joyeuse assemblée de compagnons que je confonds tous tellement ils sont indifférenciés (ce qui est franchement gênant, on ne sait jamais de qui on parle !) progressent dans la forêt en cherchant les cours d'eau, faisant passer Un balcon en forêt de Gracq pour un trépidant roman d'aventures. Si il y avait une recherche stylistique, ça passerait, mais faut pas rêver. J'avoue que les pages, j'ai du mal à les tourner tellement je m'ennuie.
J'invite tout lecteur égaré dans mon humble critique à relire le résumé de l'histoire. Eh bien c'est là où j'en suis, et on est … page 285 ! J'ai lutté, et je déteste m'avouer vaincue, mais là, l'ennui va me tuer très vite si je n'abandonne pas ce roman.
Quant à l'époque (le Moyen Âge, la Guerre de Cent ans, tout ça …), c'est tellement accessoire qu'on se demande pourquoi avoir choisi de placer cette histoire à cette période. Les personnages : caricaturaux (avec une mention spéciale pour la jeune Eleanor, tellement méchante et stupide que ses apparitions en deviennent comiques), sans aucune évolution, l'auteure n'en fait absolument rien à part répéter les mêmes choses à leur propos. L'histoire : alors c'est l'histoire d'une épidémie qui s'abat sur une région d'Angleterre … Ah non c'est l'histoire de l'organisation de la survie des habitants d'un petits villages (des serfs qui savent tous lire ou presque) à l'intérieur du château, un truc un peu intimiste sur le rapprochement d'êtres humains … Ah non, c'est l'histoire d'un meurtre … Finalement pas, c'est l'histoire de la folle équipée de Thaddeus et ses compagnons perdus dans la lande .... Je suis comme Thaddeus, je suis perdue. Je suis à la page 285, le meurtre n'est pas résolu mais tout le monde s'en fout, on ne sait plus rien de l'épidémie. On sent confusément qu'en plus il y a une sordide histoire de viol qui va venir se greffer sur tout ça. Mais ce sera sans moi.
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