Album que j'ai moins apprécié que les précédents, c'était moins mon genre d'histoire (axées sur le passé).
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album contenant deux aventures : la première nous plonge dans le passé autour d'une opération de transfert de la Joconde. La seconde est un détournement d'avion rempli de dessinateurs de BD.
J'ai nettement préféré la première qui contient une dose d'aventure et cette ^proposition d'un petit voyage dans le temps n'est pas pour me déplaire. La seconde a un côté private joke trop développé. Il est certainement plaisant pour le dessinateur de croquer ses copains mais la trame de l'histoire est mince.
Bref ce n'est pas le meilleur des Natacha, a lire surtout pour la première aventure
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Un des meilleurs albums de Natacha, délicieusement rétro!
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Deux histoires composent ce tome 7 des aventures de Natacha. Curieusement, lorsque j'étais gosse (abonné au journal Spirou), ce détail m'avait échappé. Evidemment, à raison d'une planche par semaine, il était difficile de percevoir le récit dans sa globalité.
Par ailleurs, si les deux aventures sont renseignées au début du tome, on n'a pas cette habituelle coupure (comme dans les tomes précédents constitués de plusieurs aventures), marquant la fin d'une aventure et le début de la suivante. J'espère que je suis clair.
La première aventure plonge de suite le lecteur dans le passé. Ce que l'on devine comme étant l'ancêtre de Walter rencontre l'aïeule de Natacha, laquelle est chargée de transporter la Joconde. Il s'agit de sauver le tableau des griffes allemandes en l'amenant en Angleterre. Evidemment, rien ne se passe comme prévu. L'ancêtre de Walter montre déjà son côté pataud, manquant de culture. L'aïeule de Natacha fait déjà virevolter sa jupe au ras de ... au ras, quoi!
On découvre alors qu'il s'agit du récit que fait Natacha à Walter, à bord d'un avion de la BARDAF.
La suite est une private joke de Walthéry. L'avion dans lequel officient Natacha, Walter et le Commandant Turbot doit véhiculer un aréopage de dessinateurs de chez Dupuis (présent dans l'avion, et renommé Dupuisard). L'avion est détourné et les dessinateurs prisonniers sont forcé de créer une BD originale, en un exemplaire. le tout pour le caprice d'une paire de soeurs jumelles.
L'histoire est intitulée Natacha et les petits miquets, ainsi que l'on appelait (peut-être le fait-on encore) les dessinateurs dans les années 70 et 80. Je pense même que Walthéry avait obtenu que "dessinateur de petits miquets" soit noté comme profession sur sa carte d'identité.
C'est décousu, sans queue ni tête. Je l'ai déjà dit, la cohérence n'est pas le fort de Walthéry. C'est caustique, sans trop de surprise. le tome vaut principalement d'une part pour le pied-de-nez au passé commun de Natacha et Walter, et d'autre part pour la galerie de tronches de chez Dupuis. On peut raisonnablement y voir la preuve de la cote que possède Walthéry parmis ses pairs. Mittéi, Tacq, Franquin, Gos, Fournier, Tillieux, Wasterlain, Will, j'en passe et des meilleurs. Tous sont croqués avec tendresse et une certaine causticité. Il est clair que Walthéry a pris un plaisir fou à dessiner ces planches. Plaisir partiellement communicatif.
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