Natacha, tome 9 : Les Machines incertaines

Cette histoire en deux tomes est assez atypique dans les aventures de Natacha. Elle nous emmène en effet dans un univers de science fiction très inspiré des oeuvres d'Asimov. le scénario est plutôt bien construit et l'on se prend à cette histoire. C'est d'ailleurs un point fort par rapport à d'autres albums de la même série qui n'avaient pas cette accroche narrative aussi affirmée. C'est une invitation à réfléchir sur le danger de l'intelligence artificielle. C'est aussi un album assez vintage dans son mode de pensée. Aujourd'hui, je suis certain que les auteurs auraient plus ciblé sur un monde futur avec une menace écologique. C'est aussi cela qui est rafraichissant dans cet album : la capacité à nous replonger dans les, idées prégnantes d'il y a quelques dizaines d'années. le dessin est toujours très bon. Bref, on passe un très agréable moment de lecture dans un monde d'anticipation où l'usage de armes par le colérique Walter est quand même assez développé...

Sur un scénario d'Etienne Borgers, Walthéry (aidé de Jidéhem et Mittéi) livre une aventure de NAtacha très atypique. D'une part elle est en deux tomes .On était plus habitué aux histoires courtes compilées en un tome. Ici, on développe dans la longueur. C'est bien vu, car il y a de la matière. Mais on n'échappe pas à un découpage parfois aléatoire, avec des raccourcis peu convaincants et des trucs qui s'arrangent en un tournemain. C'est assez récurrent dans les aventures de Natacha, où le récit doit avancer peu importe la crédibilité ou la cohérence.

D'autre part, on est dans de la SF assez classique. On pensera à Terminator... avec un futur où les hommes sont dominés par les robots. Walthéry/Borgers connaissent les 3 lois de la robotique et s'en accommodent allègrement.

On est dans le récit jeunesse, alors que certains des tomes précédents prenaient un tour plus "jeune adulte". On regrettera une Natacha en jeans. Les jupettes en volent plus... Sinon, on prend un certain plaisir à voir Walther se souvenir de son service militaire (obligatoire à l'époque) et expliquer le fonctionnement d'un FAL... fusil d'assaut léger sorti des usines de la Fabrique Nationale (made in Belgium, donc).

Suite et fin des Instantanés pour Caltech. Walter et Natacha sont séparés et tous deux en mauvaise posture. Etienne Borgers s'inspire des lois de la robotique d'Isaac Asimov pour signer ce diptyque dont la deuxième partie est plus réussie.

Fin de l'aventure amorcée dans le tome 8. Il s'agit d'un thème de science-fiction. le monde présenté est futuriste, les robots y prennent le dessus sur l'homme. C'est l'action qui est encore omniprésente dans cette BD.