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Citations sur Anges déchus, tome 5 : Possession (7)

Aveuglé par la lumière, il se redressa d’un bond et se couvrit le sexe des deux mains.
— Attends, je suis nu !
Bon sang, songea-t-il. Sissy était assise sur le matelas, ses cheveux blonds emmêlés, ses joues roses, réchauffées par la chaleur du lit. Le tee-shirt blanc qu’elle portait n’avait rien d’indécent… sauf quand son côté pervers commença à se demander ce qu’elle avait dessous.
Elle le regardait d’un air ébahi.
— Je me suis dit… que tu aurais besoin… de lumière…
Alors que sa voix s’étiolait, Jim sentait son regard peser sur lui… et le parcourir de haut en bas.
— Laisse-moi d’abord m’habiller, rétorqua-t-il d’une voix rude.
Mais elle resta figée, l’empêchant d’agir : elle le voyait de profil, si bien que s’il tendait la main vers ses habits, soit il lui montrait ses fesses, soit il lui exposait tout son matos.
Et vu qu’il était bien loti, elle aurait droit à un sacré spectacle.
— Sissy, retourne-toi, s’il te plaît.

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Elle grimaça en se retournant, et il se rappela qu’ils étaient assis sur un sol froid et dur… Soudain, elle se massa le ventre, semblant prise de douleurs.
— Tu vas bien ? demanda-t-il. Tu veux qu’on sorte ?
— J’ai l’impression d’avoir une indigestion.
— C’est normal.
Jim se leva et lui tendit une main. Quand elle la prit, il l’attira vers lui, mais elle poussa un grognement, incapable de se redresser.
— Sissy ?
— Mon ventre… (Elle retroussa sa chemise.) Oh, mon Dieu ! Qu’est-ce que c’est ?
Il n’en avait aucune idée. Et soudain, il comprit : en travers de sa peau laiteuse, un symbole apparaissait, un symbole qui luisait comme éclairé de l’intérieur.
Divine l’avait gravé lors de son rituel.
— Enlève-moi ça… (Sissy se mit à frotter.) Enlève-moi ça !

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Sissy ne savait pas grand-chose en matière de sexe. Enfin, elle en connaissait évidemment la théorie, mais pas la pratique. Et ce n’était pas dû au fait qu’elle était prude. Seulement, elle n’avait jamais rencontré d’homme qui vaille le risque de tomber enceinte, et n’avait jamais été attirée par quelqu’un au point de se laisser enivrer par de l’alcool ou des illusions romantiques.
Mais elle en savait assez pour être absolument sûre que son sauveur avait passé la majeure partie de la nuit à faire l’amour.
Et elle en eut la confirmation – non pas qu’elle en eût besoin – quand Jim lui tourna le dos en regagnant sa chambre : ce dernier était recouvert d’une immense faucheuse tatouée en noir et blanc. Et des griffures apparaissaient à la fois sur l’encre et la chair, comme si une femme s’était cramponnée à lui pendant qu’il…
— Tu te fous de moi ? demanda-t-elle.
Il s’arrêta net. Mais plutôt que de se retourner, il se contenta de baisser la tête, semblant trop fatigué pour la soutenir.
— Je croyais que tu étais censé te battre pour remporter la guerre. (Elle s’approcha de lui et se posta devant son corps meurtri.) Mais ce n’est pas ce à quoi tu as employé ta nuit, n’est-ce pas ?
— Sissy… Tu ne comprends pas.

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Soit il tentait de trouver le jumeau maléfique de Duke quelque part en ville en priant pour parvenir à raisonner ce type dont il ne savait rien. Soit…
— Allons-y, dit-il.
Elle haussa ses sourcils parfaitement dessinés.
— Où ça ?
— Où tu veux.
— Pour faire quoi ? (Elle fit courir une main délicate sur son décolleté.) Tu vas me baiser ?
— Non. Je veux juste discuter de l’avenir.
— On peut en parler ici, marmonna-t-elle d’un ton las.
— Non.
Parce que s’il ne pouvait pas approcher l’âme au cours de ces dernières minutes, il devait au moins s’assurer qu’il en soit de même pour la démone. Il ignorait ce qu’elle avait accompli lors de cette manche, mais…
— Tu veux me tenir à l’écart de cette maison, hein ? demanda-t-elle d’une voix traînante.
— C’est toi qui as suggéré de laisser tomber.
Elle s’esclaffa.
— Jim, tu me connais assez pour savoir que je suis beaucoup de choses, mais pas idiote. Tu veux m’entraîner ailleurs ? D’accord, mais à une seule condition.
Dans le silence qui suivit, il songea à Sissy. Et tandis que l’image de la jeune femme s’imposait dans son esprit, le trou noir au centre de sa poitrine se remplit d’une douleur lancinante, presque paralysante.
La démone esquissa un pas en avant.
— On peut s’en aller. Mais à condition qu’on fasse ce que je veux.

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Dehors, il se campa près d’un type nommé Ivan, qui était bâti comme une armoire normande, et faisait face à la queue qui s’était formée. Il fallait toujours deux videurs, parce qu’on ne savait jamais ce qui pouvait…
— … baisé ma sœur ! Je le sais ! T’as baisé ma sœur, enfoiré !
Et voilà.
— Je m’en occupe, annonça Duke, qui rompit le rang et longea la foule de fêtards agités, impatients, éméchés, limite défoncés, et transis jusqu’aux os.
— … pas baisée ! Je l’ai laissée me sucer…
« Bam ! »
Apparemment, le frère n’appréciait pas la subtile différence entre une fellation et un coït.
Puis le chaos s’installa. La femme en question, une ravissante petite brune ressemblant à Marilyn Manson, maquillée comme un mime, et habillée comme une stripteaseuse, s’interposa entre les deux hommes.

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« Toc. Toc. »
Jim leva la tête.
— Oui ?
La porte s’entrouvrit, un rai de lumière perçant l’obscurité.
— Je peux entrer ?
Au son de la voix de Sissy, Jim attrapa les couvertures et les tira sur son entrejambe.
— Pas maintenant.
— Je veux juste m’excuser.
— Je peux te rejoindre dans la cuisine ?
— Je suis vraiment désolée, Jim, dit-elle d’une voix rauque.
— Merde. Moi aussi.
D’un mouvement gracieux, elle passa la tête par la porte, et Seigneur, baignés par ce flot de lumière, ses cheveux blonds lui apparurent comme un halo. Un instant fasciné, il se frotta les yeux, en se demandant s’il ne rêvait pas. Peut-être s’était-il assoupi, et son subconscient avait profité de l’occasion pour se mettre en action…
— J’ai froid, dit-elle d’une petite voix.
— Je vais te donner un sweat-shirt. (Il voulut se relever quand il se rappela qu’il était nu.) Euh… il y en a un par là.
Il désigna la pile de vêtements propres. Sissy esquissa un pas en avant puis s’arrêta sur le seuil.
— Je ne voulais pas…
Elle se racla la gorge.
Ah, d’accord. En fait, ce n’était qu’un prétexte. Elle ne savait pas comment s’excuser de son comportement. Et oui, il la comprenait.
— Tu n’as pas à le dire, murmura-t-il.


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C'est du JR Ward et dans mon cas, c'est toujours super agréable à lire. Sissi prend enfin une place de choix dans la saga et j'ai hâte découvrir le sixième et dernier tome pour connaitre la fin de cette histoire. Qui survivra ? Est ce que nous aurons droit au retour à la vie qu'on attend tous ? J'attends beaucoup de réponses de ce dernier livre et j'espère obtenir des réponses !
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