Citations sur La confrérie de la dague noire, tome 17 : L'amant déchiré (6)
- Excellent idée, ma petit scientifique à moi...
Puis Mheurtre embrassa sa shellane éternelle.
Ils se mirent à avancer.
Tous ensemble. Comme s'ils ne formaient qu'un seul corps...
- "J'ai mon amour, et mon amour m'a moi, traduit-il. J'ai mon amour, et mon amour m'a moi"...
- Je suis à toi. Et c'est éternel, même si tes souvenirs de moi ne le sont pas.
Mais, après tant d'années passées à se noyer tout seul dans sa propre folie, avoir le sentiment d'être connecté et enraciné, pas seulement à tout ce qui l'entourait, mais aussi et surtout à une personne en particulier, lui manquait.
Une grande perte, comme la mort, nécessitait du temps pour prendre corps. Le cerveau devait s'habituer à l'absence, au plus jamais, à la disparition.
Après tout, les émotions étaient parfois si puissantes qu'elles pouvaient déformer la réalité, pas dans le sens où porter le deuil pouvait ressusciter ce qui avait été perdu, mais plutôt dans celui où le chagrin pouvait aiguiser les souvenirs à un degré si douloureux qu'il donnait l'impression de pouvoir appeler la personne, la toucher... la serrer dans ses bras.
L'esprit devait apprendre à accepter cette nouvelle réalité.