Le maître du Nil

Pour combattre la parole de l’ennemi, il existait une solution très simple : arrêter définitivement la source. 

L’éternel combat entre les deux frères, rien de nouveau depuis Abel et Caïn. Un combat qui se termine toujours par la mort de l’un et la souffrance pour l’autre.

- Chaque religion a son propre symbolisme. La mienne interdit tout reproduction de Dieu et de son Prophète. Tu crois en quel dieu ?
- Je crois en moi, et c’est déjà bien suffisant. Nous, les Stryges, n’avons ni dieu ni maître.

- Je ne me préoccupe pas de la vie des envahisseurs de mon pays. Un autre calife le remplacera et rien ne changera.

Les dieux ne s’aiment pas entre eux, Seth a tout fait pour tuer son frère Osiris car il lui faisait de l’ombre.

- Les dieux ont besoin des croyants pour vivre, les tiens comme les miens. Ils ont besoin de prière pour posséder la force. Ils ont besoin des humains. Sans les humains, ils ne seraient rien.

- Ne pleure pas. Ton père n’aimerait pas voir ces larmes sur ton visage. Tu dois devenir un homme. Personne ne doit te voir pleurer, sinon les serviteurs et les soldats se moqueront de toi et, plus tard, tu n’auras plus aucune autorité sur eux. Ils se souviendront toujours de tes pleurs. Viens avec moi et sois fort.

- Les dieux sont immortels et ils ont l’éternité devant eux. Ton dieu est jeune, plein de vigueur, comme celui des chrétiens. Celui des juifs est plus ancien, mais il est toujours là, même si les juifs n’ont plus de terres à eux. Sais-tu si ton dieu sera encore là dans mille, deux mille ou trois mille ans ?

- Tous les dieux sont pareils, même celui des chrétiens qui accepté de mourir pour les hommes. Les chrétiens tuent eux qu’ils considèrent comme des infidèles.

- Je ne veux pas que mon père meure. Il n’a pas le droit de me laisser tout seul.