Le pavé de 1165 pages a de quoi rebuter. Cette histoire, qui semble sortir tout droit de l'esprit de
Stephen King, a-t-elle de quoi nous surprendre, après tant de récits dystopiques? Un gros oui.
De nombreux personnages n'altèrent en rien l'histoire. On pourrait penser se perdre dans ce déluge, mais pas du tout. L'action est menée à la baguette, le récit ne s'éparpille que très rarement dans les digressions et les flash-backs. On suit quasiment jour après jour cette hécatombe de somnambule avec en parallèle l'apparition d'un virus foutrement contagieux. Les deux élément seraient-ils reliés?
L'auteur s'inspire de nos peurs, de nos fantasmes pour écrire un roman aussi science-fiction que politique. Quand un parti politique souhaite prendre le pouvoir, parler au nom de la religion et armer les habitants blancs, comment ne pas faire un parallèle avec le gouvernement Trump? Quand une épidémie débute avec un rhume et se répand dans toute la population, comment ne pas faire un parallèle avec la Covid-19? le roman est diablement efficace, maintient un suspense de haut rang, se lit avec plaisir et se dévore littéralement.
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