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Critique de iris29
Patricia Wentworth est une auteure extrêmement prolifique qui a souvent devancé Agatha Christie ( notamment pour la création d'un personnage de vieille fille détective) , mais s'est faite doubler( si je puis dire...) , par cette dernière au niveau de la notoriété. Et donc, lire du Wentworth , c'est un peu (pour moi...), comme lire du Agatha , en un peu moins retors, pervers, mais tout aussi charmant
Le charme , ça tient à l'époque, toujours sobrement mais merveilleusement décrite, au côté mystérieux, légèrement désuet (pour nous lecteurs du XXI ième siècle). Sorti en 1940, ce roman fait partie des trois volumes uniquement consacré à l'inspecteur Lamb.
On est dans la campagne anglaise, un homme a racheté la demeure de King's Bourne. Parti de rien, il fait fortune, et s'est plutôt bien comporté avec les anciens propriétaires puisqu'il les héberge dans une dépendance. Ça , c'est le départ,car cela va changer . Ce que veut Lucas Dale, Lucas Dale l'obtient , et ce qu'il veut là, tout de suite, c'est la jeune Susan, qui aurait dû hériter de la maison, quitte à ne pas se comporter en homme honnête.
Perles qui disparaissent, chantage, associé en colère, femme de mauvaise vie, re-chantage, amoureux maudits, jeunes gens sans le sous, meurtre ... ET tasses de thé..
C'est une atmosphère que l'on vient chercher entre ces pages, celle d'un monde disparu , idéalisé (?), faits de gens très polis, de campagne anglaise. Les meurtres ne se résolvent pas en traçant des portables, avec du luminol, ou à l'aide de traces ADN, non, ici on observe, on questionne, on se fie aux potins, on prélève des empreintes... Un autre monde...
Les romans policiers historiques sont reposants et ça fait du bien parfois dans ce monde de brutes de se poser et de se retourner sur le passé. Et si au passage, on peut se rendre compte de ce qu'était la vie dans un petit village anglais à la fin des années 30, si on apprend des choses, ce n'est que du plaisir.
Un roman à déguster impérativement avec un thé et un plaid .
Le charme , ça tient à l'époque, toujours sobrement mais merveilleusement décrite, au côté mystérieux, légèrement désuet (pour nous lecteurs du XXI ième siècle). Sorti en 1940, ce roman fait partie des trois volumes uniquement consacré à l'inspecteur Lamb.
On est dans la campagne anglaise, un homme a racheté la demeure de King's Bourne. Parti de rien, il fait fortune, et s'est plutôt bien comporté avec les anciens propriétaires puisqu'il les héberge dans une dépendance. Ça , c'est le départ,car cela va changer . Ce que veut Lucas Dale, Lucas Dale l'obtient , et ce qu'il veut là, tout de suite, c'est la jeune Susan, qui aurait dû hériter de la maison, quitte à ne pas se comporter en homme honnête.
Perles qui disparaissent, chantage, associé en colère, femme de mauvaise vie, re-chantage, amoureux maudits, jeunes gens sans le sous, meurtre ... ET tasses de thé..
C'est une atmosphère que l'on vient chercher entre ces pages, celle d'un monde disparu , idéalisé (?), faits de gens très polis, de campagne anglaise. Les meurtres ne se résolvent pas en traçant des portables, avec du luminol, ou à l'aide de traces ADN, non, ici on observe, on questionne, on se fie aux potins, on prélève des empreintes... Un autre monde...
Les romans policiers historiques sont reposants et ça fait du bien parfois dans ce monde de brutes de se poser et de se retourner sur le passé. Et si au passage, on peut se rendre compte de ce qu'était la vie dans un petit village anglais à la fin des années 30, si on apprend des choses, ce n'est que du plaisir.
Un roman à déguster impérativement avec un thé et un plaid .
