La prophétie des abeilles

Une des questions centrales de ce roman est la suivante : si je savais la date de ma mort, est ce que je modifierais les choses ? Ou "connaitre le futur le modifie t-il"?
Je pourrais faire un parallèle avec le fait qu'avant de lire le roman, j'ai parcouru deux ou trois critiques. Parmi les babélionautes, un exprimait l'avis que Bernard Werber se regardait écrire.

Mon avis aurait-il été différent si je n'avais pas lu ce commentaire ?
Franchement, je ne le pense pas. Je l'aurais peut-être exprimé différemment mais je crois que les avis se seraient ressemblés.

En effet, à certains moments du livre, j'ai ressenti que l'auteur faisait du remplissage de pages blanches, avec des répétitions en veux tu en voila.
Néanmoins, j'ai passé un moment agréable.
C'est le premier roman que je découvrais de l'écrivain (oui j'avoue, je n'ai jamais lu les fourmis).
J'ai été attirée par l'idée de la disparition de l'espèce humaine liée à la disparition des abeilles.
Je n'avais pas d'attente particulière donc je ne suis pas déçue.
J'ai juste trouvé que l'histoire aurait pu être largement meilleure si l'auteur avait exploité certaines autres pistes mais qui l'obligeaient à sortir de sa trame.
Par exemple, je trouve que le "coupable" est assez attendu, ce n'est pas vraiment une surprise. Or, ici, il y avait matière à créer de l'inattendu.
De même, avec une histoire sur le voyage dans le temps, il y avait encore matière à pleins de possibilités.
L'histoire est attirante au départ, redondante à la moitié du roman, mais reste néanmoins agréable.
L'auteur ne m'a pas séduite au point d'avoir envie de découvrir ses autres romans.