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Critique de Mouche307


Le récit est bien documenté et empreint de pittoresque. Situé en 789 après JC, tous les éléments attendus du décor sont là. Tahir doit rejoindre Bagdad depuis La Mecque. Dans le désert, il croise une caravane de bédouins, découvre leurs coutumes, est sauvé par "le génie du tourbillon" qui lui accorde trois (et seulement trois !) déplacements magiques. Tahir se lie d'amitié avec Daoul le poète aux boucles blondes et Saïd le jeune porteur d'eau, imbattable aux échecs, dont il fait son palefrenier. On reconnaît facilement le méchant à ses airs fourbes, c'est l'infâme vizir qui rêve de tuer le calife pour devenir vizir du nouveau calife. Évidemment, ce bon calife Haroun n'imagine pas qu'un de ses proches puisse vouloir sa perte. Les aventures rocambolesques s'enchaînent, rythmées par les prières musulmanes, les chants de la plus belle esclave de Bagdag, et les poèmes de Daoul qui est épris de ses yeux "couleur de sombre violette".
Je trouve dommage que ce récit si soigné soit écrit au présent, c'est le priver du relief et de la profondeur d'un texte au passé simple. J'ai lu beaucoup de récit de cette autrice, et, malheureusement, j'ai peut-être un peu passé l'âge de les apprécier entièrement.
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