Aria, tome 28 : L'Elixir du diable

Le scénario, très différent du scénario-type de la série, est un peu tiré par les cheveux. L'ensemble de l'histoire, de cette vendetta meurtrière et injuste, se fonde juste sur base d'un bête petit malentendu; ça ne tient pas vraiment la route. En effet, Michel Weyland n'est pas aussi bon scénariste qu'illustrateur et c'est toujours par là que ses albums font défaut. Néanmoins, lorsqu'on passe au dessus de l'invraisemblance de base et qu'on accepte le scénario comme crédible, on peut alors profiter des grands talents de l'auteur, c'est à dire le dessin, la mise en scène et la création d'ambiances particulières.

Les dialogues également sont pauvres et peu crédibles, comme souvent. L'auteur est pourtant capable de faire des planches entières sans dialogues où l'émotion et l'atmosphère sont bien plus présentes que lorsqu'il fait du remplissage.
Je note tout de même trois étoiles pour le scénario original, la continuité de cet album avec les précédents et les suivants et l'ambiance générale du livre qui vaut vraiment la peine.