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Critique de AmandineMM
Deux nouvelles fantastiques particulièrement réussies ! le mystère est présent dans toutes deux, de façon différente :
- dans le Miroir, le lecteur connaît la supercherie mise en place afin d'aider une femme qui ne supporte pas de vieillir et de perdre l'admiration masculine, mais celle-ci est prête à croire tous les mediums qu'elle rencontre. Ce que j'ai apprécié dans ce récit, c'est le mode de narration choisi par Edith Wharton : c'est une vieille femme, celle qui fut à l'origine de la supercherie, qui la raconte à sa petite-fille. Cela implique toute une série d'interruptions ou de radotages propres à la vieillesse et place le lecteur dans la situation de la petite-fille avide de savoir et peu intéressée par les détours et hésitations de sa grand-mère. Enfin, cette subjectivité n'empêche pas, voire renforce, les questions sur les motivations de cette narratrice : a-t-elle vraiment agi par pur altruisme, sans aucun désintéressement? le doute reste... Et participe ainsi au fantastique de ce texte.
- Dans Miss Mary Pask, le doute est partagé par le narrateur et le lecteur : ce dernier recevant le récit à travers les yeux du premier, il est tout autant déstabilisé par les révélations successives du texte. Edith Wharton a d'ailleurs très habilement joué du suspense et des retournements de situation pour laisser planer le mystère au-delà même de la lecture. [Pour laisser une surprise totale, je ne dis rien de l'histoire, découvrez-la vous-mêmes]
- dans le Miroir, le lecteur connaît la supercherie mise en place afin d'aider une femme qui ne supporte pas de vieillir et de perdre l'admiration masculine, mais celle-ci est prête à croire tous les mediums qu'elle rencontre. Ce que j'ai apprécié dans ce récit, c'est le mode de narration choisi par Edith Wharton : c'est une vieille femme, celle qui fut à l'origine de la supercherie, qui la raconte à sa petite-fille. Cela implique toute une série d'interruptions ou de radotages propres à la vieillesse et place le lecteur dans la situation de la petite-fille avide de savoir et peu intéressée par les détours et hésitations de sa grand-mère. Enfin, cette subjectivité n'empêche pas, voire renforce, les questions sur les motivations de cette narratrice : a-t-elle vraiment agi par pur altruisme, sans aucun désintéressement? le doute reste... Et participe ainsi au fantastique de ce texte.
- Dans Miss Mary Pask, le doute est partagé par le narrateur et le lecteur : ce dernier recevant le récit à travers les yeux du premier, il est tout autant déstabilisé par les révélations successives du texte. Edith Wharton a d'ailleurs très habilement joué du suspense et des retournements de situation pour laisser planer le mystère au-delà même de la lecture. [Pour laisser une surprise totale, je ne dis rien de l'histoire, découvrez-la vous-mêmes]
