Pour les besoins d'une conférence j'ai lu les deux versions, celle de 1921 traduite par Madeleine Taillandier, et celle de 2019 traduite par Sarah Fosse. Rarement une retraduction n'aura eu autant de légitimité : en effet, il y a énormément de coupes dans la version de 1921, (surtout plus on approche de la fin), si bien qu'une bonne partie de l'atmosphère disparaît : la nostalgie et l'ironie du texte ne transparaissent plus autant, comme si
Edith Wharton (elle a présidé à cette première traduction) pensait que le public français de l'époque allait s'ennuyer et être choqué ? Il n'y a pas photo : lisez la seconde version !
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