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Critique de allard95


Que de convenances, dans cette société bourgoise new-yorkaise des années 1870.....Tout se calcule, tout se prévoit, tout se mesure. Les règles de préséance étouffent, les réceptions, les invitations, les sorties à l'opéra, les loisirs à la campagne, le choix des habits, des chapeaux, en fonction de l'heure et de la circonstance: tous ces signes ont un sens, tout sera interprêté......... La génération suivante doit-elle reproduire le modèle, ou chercher à le fuir?
Edith Wharton connait ce monde, et le décrit avec une précision chirurgicale. Archer, tenté de renoncer in extremis à son mariage, reculera une fois. Le voilà marié à la jolie May. Cela ne se fait pas, mais il décidera plus tard de tout rompre pour suivre Ellen en Europe.... Au dernier moment, une annonce de May le fera, à nouveau renoncer. Les convenances, le souci de ne fâcher personne, l'auront emporté. Mais si cela était également aussi le devoir?
Ce livre, à l'écriture féminine très anglaise, rappelle Orgueil et préjugés, de Jane Austen. Il n'est pas toutefois au niveau de la Foire aux Vanités de Thackeray, mais c'est un peu cela. Un peu américain, très anglais, un peu français: ce roman de Wharton mérite qu'on le découvre.
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