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Critique de Djolyen


Ce western contemporain qui ne dépareille évidemment pas chez Gallmeister tient autant de la série Deadwood que d'un Peter Pan désenchanté (version Loisel?). On y retrouve aussi les ressorts du "Personne ne gagne" de Jack Black, récemment ressorti chez Monsieur Toussaint L'Ouverture.

Une troupe d'orphelins tente de survivre dans la fange de Denver à l'aube du XXe siècle, loin de la corruption des adultes, ramassis de putes, maquereaux, tenanciers de saloons, bourgeois aveugles, joueurs de cartes, vendeurs d'opium, chasseurs de prime et hobos, bons, brutes et truands. Les dynamiteurs du titre, c'est le trio d'antihéros du roman mené par Sam, gamin des rues qui donne son nom à chaque chapitre. Aux deux autres membres du triangle, un exploitant de tripot en butte au monde entier et un monstre défiguré en quête de vengeance et de rédemption, s'ajoute une jeune ado, amour inatteignable de notre innocent petit gangster en herbe.

Bon, j'ai passé un bon moment, mais pas impérissable. J'ai bien aimé le décor du Colorado pré-grande dépression mais j'ai trouvé que le rythme était peut-être trop haletant. On ne se repose vraiment jamais. L'action surtout peine parfois à rester limpide. On a de la peine à comprendre les motivations des personnages, à part foutre le bordel partout où ils passent et dès qu'on les regarde un peu de travers. Ce qui arrive à chaque coin de rue, vue l'attelage. Au niveau du style, c'est du dialogue beaucoup, avec des chapitres courts et très rythmés.Y a du sang, des flingues, des beuveries, des bastons, des fuites en train, mais tout ça m'a semblé déjà vu et un peu vain.
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