À 20 heures sur le quai

La guerre, partout, toujours. La folie des hommes qui jamais ne s'arrêtera.

Jeanne observe avec circonspection cette époque dont elle se sent si étrangère. Presque tous les passagers, sans doute plongés sur les réseaux sociaux, ont un casque sur les oreilles ou un portable entre les mains. Si j'avais moi aussi été comme eux, aurais-je levé les yeux sur lui ? Aurais-je entendu l'accordéon ?

Sur toutes ces photos, il y avait plus de morts que de vivants. C'est à cela que l'on voit que le temps a filé sans qu'on s'en aperçoive.

Elle est quand même marrante cette putain de vie, elle vous joue des tours que dans les romans on trouverait invraisemblables.