La lecture, au début, me transportait dans l'atmosphère des pièces de Tchékov que j'affectionne particulièrement; mais, malgré l'alternance entre les scènes vécues, les notes de journal, les rapports officiels, le procédé narratif ne surprend pas. On est vite lassé; d'autant que la mort du prince Wladimir Belgorodsky est annoncée et, contrairement au récit de celle de Santiago Nasar, le présent récit n'a pas su me captiver. Certes, le propos n'est pas inintéressant, il est même touchant par bouts, et l'écriture est assez fluide; mais, pour un roman primé deux fois, j'attendais plus d'originalité.
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