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Critique de Floortje
Les auteurs néerlandais sont très spéciaux. On est loin de notre univers littéraire contemporain fait d'un mélange de littérature anglo-saxonne et de littérature française auquel chacun rajoute sa petite touche personnelle selon ses goûts pour en faire un mélange agréable.
Je dois le dire tout net : 99% des livres néerlandais que j'ai lu n'étaient pas agréables ! Je ne veux pas dire que c'est mauvais ou mal écrit. Non, ce sont des livres qui vous font de l'effet (un peu trop même !), qui vous troublent, mais qui laisse une part d'eux au fond de vous une fois que vous les avez refermés.
Ce trouble va du simple malaise (Herman Koch,Le dîner) jusqu'aux images qui me hanteront encore des années (Jeroen Brouwers, Rouge décanté), sans parler des livres que je n'osais même pas lire avant d'aller me coucher (Toine Heijmans, En mer).
Dans le 1% qui reste, je classerai Joe Speedboot. Si on dit que c'est l'histoire d'un groupe de collégiens déroulée des années-collège jusqu'à leurs vingt ans environs, qui ont grandi ensemble dans un village néerlandais dans les années 90, vue et racontée par un de ces jeunes en fauteuil roulant, on aura décrit l'histoire comme le menu d'un restaurant décrit les plaisirs gastronomiques qu'il nous promet.
Bref, c'est franc, poétique, un peu vulgaire quelque fois, humoristique, un peu cynique, mais on passe un bon moment.
Je dois le dire tout net : 99% des livres néerlandais que j'ai lu n'étaient pas agréables ! Je ne veux pas dire que c'est mauvais ou mal écrit. Non, ce sont des livres qui vous font de l'effet (un peu trop même !), qui vous troublent, mais qui laisse une part d'eux au fond de vous une fois que vous les avez refermés.
Ce trouble va du simple malaise (Herman Koch,Le dîner) jusqu'aux images qui me hanteront encore des années (Jeroen Brouwers, Rouge décanté), sans parler des livres que je n'osais même pas lire avant d'aller me coucher (Toine Heijmans, En mer).
Dans le 1% qui reste, je classerai Joe Speedboot. Si on dit que c'est l'histoire d'un groupe de collégiens déroulée des années-collège jusqu'à leurs vingt ans environs, qui ont grandi ensemble dans un village néerlandais dans les années 90, vue et racontée par un de ces jeunes en fauteuil roulant, on aura décrit l'histoire comme le menu d'un restaurant décrit les plaisirs gastronomiques qu'il nous promet.
Bref, c'est franc, poétique, un peu vulgaire quelque fois, humoristique, un peu cynique, mais on passe un bon moment.
