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Critique de zenzibar


Oeuvre lue dans le cadre de "masse critique" , merci babelio
Gros pavé mais qui se lit globalement facilement, ce qui constitue une première qualité tant la densité des faits et intrigues peuvent rende la vision panoramique très confuse.
La présentation et analyse des faits, de prime abord thématique respecte néanmoins une chronologie incontournable.
Sur le fond cette étude fait voler en éclats certaines imagss d'Epinal. La Résistance ce n'est pas l'oeuvre de DE Gaulle qui aurait piloté après quelques balbutiements la conduite de la stratégie.
Les hommes qui ont participé à la résistance ce sont d'abord les hommes de France les français libres de Londres se sont d'abord désintéressés de la question faute de moyens mais aussi par principe privilégiant les actions militaires classiques. L'intérêt ne s'est exprimé que lorsqu'il devenait nécessaire d'assoir un certain pouvoir notamment vis à vis des Alliés...
Sur le territoire les composantes furent aussi longtemps atomisées et coupées des partis et forces politiques traditionnelles.
La résistance fut donc essentiellement le fruit d'initiatives d'hommes nouveaux sous des formes multiples qui traduisaient essentiellement une résistance spirituelle symbolique et une aide matérielle aux évadés, aviateurs alliés abattus. La vraie contribution est celle apportée en terme de renseignement en 1944 pour préparer le débarquement en Normandie et en actions de sabotages pour gêner les mouvements des troupes allemandes.
Sur le plan militaire, exception faite dans la Limousin et en Bretagne les maquis furent un fiasco et surtout un drame épouvantable.Le mont Mouchet, Les Glières, le Vercors furent abandonnés à leur sort par la France Libre alors que les responsables tant à Londres qu'à Alger avaient encouragé ces actions...
Quelques critiques sur cet essai :
-la partie dédiée à la répression notamment celle émanant de Vichy arrive en fin de volume, un peu comme si l'auteur avait oublié d'en parler et avait voulu au dernier moment "caser" une partie au "chausse pieds". de surcroît la partie est maigrelette. L'action de la milice aurait mérité des développements plus consistants.Il est vrai qu'il s'agit d'un aspect particulièrement dérangeant, on rappellera par exemple que les gros bataillons furent incorporés dans les SS en 1945 et que parmi les derniers fanatiques défenseurs d'Hitler on dénombra ces soldats;
-l'auteur a intégré beaucoup de citations et la mise en page, faute de retrait ou de guillemets suffisamment apparents, ne permet pas toujours de savoir s'il s'agit de citations ou de synthèse de l'auteur
.-en définitive on regrettera que l'auteur n'ait pas été jusqu'au bout de sa présentation des faits, il n'a pas existé "La" Résistance mais DES résistances sous de multiples formes à commencer par ces actions d'entraides individuelles spontanées qui ont permis de sauver nombre de persécutés.LA résistance est un mythe
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