AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Roberte53


Exposés dans cet ouvrage riche en données et en diagrammes, les travaux historiques, sociologiques et anthropologiques menés par l'épidémiologiste Richard Wilkinson lui ont permis d'établir les relations de cause à effet entre les rapports de classe et la dégradation de la santé.
En effet, pour le professeur d'épidémiologie sociale, l'analyse des études statistiques et épidémiologiques prouve que les inégalités en matière de santé proviennent principalement des inégalités sociales. Et pour étayer sa thèse, il met en lumière les preuves concrètes des effets des inégalités sociales, leurs mécanismes psychologiques et sociaux, et leurs effets sur l'anxiété, la dépression et la violence.
Selon lui, non seulement les inégalités sociales seraient préjudiciables à la santé des personnes défavorisées, mais elles entraîneraient également une dégradation de celle de toutes les classes, et cela dans tous les pays ayant atteint un certain niveau de développement.
Parmi les plus flagrants facteurs d'inégalités, le racisme, la xénophobie et le sexisme seraient eux aussi associés aux injustices sanitaires, à la fois conséquences et causes des inégalités dans la société.

Il tente ainsi d'apporter quelques réponses aux questions relevant de ce domaine : Où en sont les pays riches ? Comment la société agit sur notre santé ? Quel est l'impact des inégalités sur la santé ? Quelle est la part de la violence sur les inégalités et les relations conflictuelles ? Et quelles sont les solutions politiques qui devraient y être apportées ? Autant de questions dont on ne connaît pas forcément les réponses.
Et d'ailleurs, les inégalités sociales sont-elles les premières causes de la dégradation de la santé chez les personnes défavorisées ? Personnellement, je ne le pense pas ; il me semble que le facteur héréditaire a également un impact indéniable en matière de santé et de longévité chez les individus, et ce, indépendamment de leur classe sociale.
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}