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Critique de VibrationLitteraire


Une histoire riche en rebondissements qui ne va pas sans rappeler les Kennedy…
Dans ce récit, nous suivons la belle Christina, appelée Tiny. Fille d'une grande famille new-yorkaise, elle est l'épouse d'un éminent politicien, Frank Hardcastle, qui vise une place au congrès et à long terme la maison blanche. D'emblée de jeu, on découvre une héroïne malheureuse, épouse d'un mari négligent dont la famille est plus qu'exigeante. Coincée dans un rôle de femme parfaite, on découvre une jeune fille à l'apparente fragilité cachant une forte personnalité. Conditionnée depuis sa plus tendre enfance à répondre aux exigences de sa mère et à se marier à un bon parti, elle découvre que le pouvoir, le luxe et les apparences n'égalent pas toujours des sentiments partagés, des moments d'infinie tendresse passés dans une existence plus simple.
Dans cette histoire, nous oscillons entre deux époques : 1966, Tiny est mariée et nous découvrons qu'on la fait chanter par le biais de photos compromettantes ; et 1964, avant son mariage alors qu'elle rencontre Caspian, le cousin de son fiancé dont elle était tombée amoureuse.
J'ai absolument adoré cette histoire pleine de secrets de famille, de manipulation dans un monde luxueux où les apparences prédominent. L'histoire se déroule majoritairement au Cape Cod, là où les gens de la haute bourgeoisie s'isolent entre eux durant les vacances d'été. Rien que ce lieu laissait présager de sombres mystères que le monde extérieur ne doit jamais découvrir. J'ai beaucoup aimé ce lieu en particulier !
J'ai adoré le personnage de Tiny dans sa globalité. On s'aperçoit dès le début que cette jolie poupée au sourire forcé est en réalité malheureuse sans que l'on comprenne bien pourquoi. Elle a tout pour être heureuse : l'argent, le beau mari ambitieux, la vie assez facile et la promesse d'un avenir de grande dame du pays. Cependant, on se rend vite compte que cette jeune femme, mariée pour devenir une grande dame, est bien plus manipulée que manipulatrice. Dans ce roman, Tiny a une très belle évolution : elle sort du cocon de sa constante oppression, d'abord par sa propre famille puis par la famille de son mari, et devient plus forte, plus courageuse et plus belle que jamais.
J'ai beaucoup aimé découvrir les dessous de la haute bourgeoisie où l'hypocrisie est reine. Seules comptent les apparences et la réussite dans cette communauté baignant dans la luxure.
J'ai adoré le personnage de Pepper, la soeur de Christina, qui se montre assez libérée, excentrique par rapport à la société dans laquelle elle évolue. Il faut savoir que ce livre fait partie d'une saga suivant les 3 soeurs : Pepper, Vivian et Christina/Tiny. Je compte bien découvrir le tome de Vivian sorti auparavant (ils se lisent indépendamment sans soucis !)
Le cousin du mari de Tiny, Caspian, est l'homme dont elle était tombée amoureuse avant son mariage. Il joue un rôle capital et endosse le rôle de l'homme parfait. Officier dans l'armée, combattant au Vietnam, il revient mutilé en 1966 et va évoluer en retrait dans ce roman.
Il s'agit là d'une belle histoire se déroulant dans les 60's qui ne vous décevra pas. Pleine de rebondissements et de surprises, il est vraiment difficile de prévoir le dénouement. La fin est belle, prévisible bien sur car on l'attend depuis le début mais la façon d'y arriver est plus qu'étonnante !
J'ajouterai simplement que j'ai détesté le psychiatre apparaissant dans ce roman (décidément, je n'en trouverai jamais un qui me plait vraiment !). le cupide Dr Keene est à la psychiatrie ce que ce valeureux Tyrion est à la famille Lannister : une honte !
Les lumières de Cape Cod est un roman qui m'a totalement transportée dans la haute bourgeoisie des années 60 et j'ai été émerveillée de découvrir l'ampleur des secrets familiaux et l'importance des apparences dans cette luxueuse communauté où l'hypocrisie est le mot d'ordre.
Lien : http://vibrationlitteraire.c..
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