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Critique de Phoenicia


J'ai retrouvé avec plaisir l'univers imaginé par Connie Willis. Les historiens et leurs sauts dans le temps, les catastrophes qui en résultent, etc.
Le héros de ce livre-ci est Ned Henry, spécialisé au XX e s. Pour autant les desiderata d'une dame patronnesse tyrannique le poussent à cumuler sauts temporels sur sauts temporels, entraînant ainsi un sérieux déphasage. Pour se ressourcer, Dunworthy l'envoie au XIX e s avec une mission au passage, réparer une incongruité temporelle qu'une collègue a fait.

Sans parler du chien permet à Connie Willis d'exploiter son univers de SF. Les déphasages, le continuum spatio-temporel qui s'auto-régule, les possibilités de déplacements sont abordés, la plupart du temps clairement mais j'admets que certains passages m'ont un tantinet dépassé.
Plus que dans le Grand Livre et dans Blitz, Connie Willis nous démontre une narration légère et pleine d'humour. Comme dans ses autres livres, ladite narration prend son temps, opère des retournements de situation. On a l'impression d'en voir la fin avant d'effectuer un virage à 180 degré. On se promène dans le temps comme Ned sur la Tamise. Cela peut paraître longuet mais on finit par se prendre au jeu et se laisser aller à cette lecture.
J'ai dans l'ensemble beaucoup aimé cette lecture. Les personnages sont attachants, l'histoire est intrigante. J'ai trouvé cependant que l'époque victorienne semblait moins le dada de Connie Willis, si ce n'est la forte présence du spiritisme. Enfin, la fin tire un peu en longueur.
Pour autant, si un nouveau livre de cette auteure sur nos historiens temporels sort dans les années à venir, je sauterai sur l'occasion!

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