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Critique de latina


Voyager dans le temps me fait rêver, je l'ai déjà dit il y a longtemps, je le répète encore. Oh, comme j'aimerais passer des vacances au 19e siècle, en Angleterre, à l'ère victorienne ! le canotage sur la Tamise, les kermesses rurales, les thés dans les salons encombrés des manoirs champêtres, les promenades dans les parcs…Mmmm, quelle sérénité ! Je parle ici de la haute société, parce que les pauvres, euh…il vaut mieux ne pas y jeter un oeil ! de toute façon, Connie Willis a choisi les riches, mais pour s'en moquer, à la façon très british, évidemment. Et de ce fait, elle prend le parti de leurs domestiques, obligés d'adopter un nom choisi par leurs maitres, de se plier à leurs quatre volontés, de s'abaisser, de ramper.

Les héros de ce roman de science-fiction – nous sommes en 2054 – sont des historiens qui ont l'habitude de faire un petit ou un grand saut dans n'importe quelle époque. Ici, c'est donc de la fin du 19e siècle qu'il s'agit, encore que nous faisons un petit écart en 1940 et même quelques pages au Moyen-Age.
Nous allons à Coventry en leur compagnie, à la recherche de l'horrible potiche de l'évêque censée se trouver dans la cathédrale, qui sera brûlée en 1940 par les Allemands et reconstruite en 2054 par la revêche Lady Schrapnell, ayant une fonction très élevée dans cette clique de voyageurs temporels.

Et cela nous emmène dans des embrouillaminis à n'en plus finir sur la temporalité, sur l'effet boule de neige qu'un simple geste peut avoir. Et c'est marrant !
Nous nageons dans des situations ubuesques, mêlant une mère de famille toquée de spiritisme, un majordome ne s'en laissant pas conter, une jeune fille bêtifiant à l'extrême, et j'en passe ! N'oublions pas le chat, et le chien !

Bref, cela m'a fait du bien de m'emmêler les pinceaux dans cette bonne société, où les femmes sont condamnées à être idiotes.
De cette auteure, j'avais lu « Blitz », que j'avais adoré, ainsi que « le grand livre ». C'est savoureux, dépaysant, comique, très « comme il faut avec le petit doigt en l'air », et en même temps (pseudo-)scientifique très sérieux…enfin, sans parler du chien.
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