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Critique de la_chevre_grise


Mon histoire avec Connie Willis avait mal commencé l'année dernière avec mon abandon de Black out. Alors, pour me motiver davantage pour ce deuxième titre, j'ai convenu d'une lecture commune avec Loesha (qui aura été plus emballée que moi !). Et encore heureux pour moi, car c'est ce qui m'a permis d'en venir à bout.

Le début est à l'image de Black out. L'histoire est un mix de SF et d'Histoire, puisque nous sommes en 2057 et les historiens ont à leur disposition des voyages spatio-temporels pour leurs recherches. Et ici aussi, il faut s'accrocher sur le premier quart du livre où l'auteur perd allègrement son lecteur, qui ne comprend pas vraiment les dialogues (Ned est atteint de déphasage, ce qui se traduit notamment par des difficultés de compréhension), ne comprend pas non plus les concepts du voyage dans le temps. Rien n'est expliqué, l'auteur nous plonge en plein coeur d'un récit sans nous donner les tenants et les aboutissants.

L'auteur n'explique rien donc, et ce n'est qu'en avançant dans l'histoire que le lecteur va peu à peu se familiariser et appréhender ces notions. Peu à peu, mais pas complètement : les explications logiques des décalages et du pourquoi de l'aventure me sont restées totalement obscures. Et j'ai continué à tourner les pages en lisant en diagonale ces passages. Restait la partie concernant Ned et Verity plongés en pleine époque victorienne, nos deux héros enchaînant les gaffes pour tenter de ramener L Histoire sur les rails. Ils sont attachants et drôles tous les deux, à se débattre pour essayer de ne pas faire d'anachronisme. Cependant, cela représente une trop petite partie pour garder mon intérêt.

L'histoire de ce roman est un hommage à l'oeuvre de Jerome K. Jerome Trois hommes dans un bateau, dont il est largement question dans la première moitié et dont Sans parler du chien n'est autre que le sous-titre. de nombreux clins d'oeil sont fait à ce classique de la littérature. Mas, élément qui m'a fait sortir de mes gonds et à deux tout petits doigts d'arrêter là ma lecture : un énorme spoiler de Pierre de lune de Wilkie Collins, que je comptais bien lire un jour ! Au cours d'une discussion entre ses deux héros, qui cherchent à découvrir où a pu passer un objet, Connie Willis évoque Hercule Poirot, les trucs d'Agatha Christie pour surprendre le lecteur, puis donner, sans préambule, le nom du coupable et le comment de Pierre de lune. Non mais oh !!! Ça va pas ! Les références, je veux bien, mais gâcher totalement le plaisir d'un futur lecteur, quel est l'intérêt !?

Bref, une lecture ratée et énervante. La quatrième de couverture avait pourtant tout pour plaire, l'idée est intéressante, mais c'est le traitement fait par l'auteur de cette histoire qui ne me convient absolument pas.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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