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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie Masse critique de m'avoir permis de découvrir ce roman. C'est l'histoire déroutante mais passionnante d'une famille d'artistes. Camille et Caleb Fang se servent de leurs enfants Annie et Buster pour créer des happening, art décalé qui les obnubile au point de ne vivre que pour lui. Leur art, souvent dangereux, les met en marge de la société et leurs enfants en font les frais.
Les parents Fang et surtout le père, étouffent les aspirations de leurs enfants en les obligeant à vivre pour leur art exclusivement.
Cependant, d'autres formes d'art vont se développer en cachette du père. L'art, sous toutes ses formes, est donc bien ici une affaire de famille et crée des liens extrémement forts entre tous les personnages , même secondaires.
L'auteur nous montre aussi combien il est parfois difficile de se démarquer de ses parents et de développer ses propres dons.
J'ai été agréablement surprise par ce roman dont le dénouement, certes un peu attendu, est enrichi de rebondissements surprenants.
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Un roman sur la création, sur les choix d'éducation hors normes, et les bonnes raisons qui peuvent pousser les parents à des dérives.
Sur le difficile parcours des enfants pour parvenir ensuite à se différencier et se réapproprier leurs vies.
J'ai aimé découvrir chaque personnage, et particulièrement Annie et Buster avec leur incroyable ingéniosité pour s'approprier leur part de ce délire.
Un sujet original et bien exploré.
(lu 2014)

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Annie et Buster sont les deux enfants des Fang. Des parents qui ne veulent jamais être dérangés par quiconque et qui préfèrent s'éloigner de chez eux pour leurs mises en scène en public afin qu'ils ne soient pas interrompus.
Leur but est qu'ils soient reconnus, qu'on parle d'eux dans les médias comme des artistes uniques, de l'impossible et qu'ils font vivre l'art avec quelque chose jamais vu.
Adultes, Annie est actrice et Buster, journaliste, écrivain.
Annie connaît très bien ses parents et lorsqu'arrive cet évènement, elle croit très vite à un coup monté. Elle leur en veut absolument. Elle souhaite les confondre pour leur dire en face tout le mal qu'elle pense d'eux.
Enfants malheureux, adultes malheureux. Boissons, médicaments, ils trouvent des échappatoires pour tenter de faire front. Et d'ailleurs, cela se remarque également lorsqu'ils font le vide en eux-même pour atteindre un état de « mort », une hibernation, pour que rien ne les atteigne ou quand ils ont de graves problèmes.
Pour ce dernier, cela correspond à ce que leurs parents leur font subir sur le dernier quart du roman.
J'aimerais leur trouver des circonstances atténuantes à Camille et Caleb, comme avoir compris qu'ils ne font pas le bonheur de leurs enfants. Mais je ne peux pas, surtout lorsqu'on lit les dernières pages. Ils préfèrent les laisser, ne plus avoir contact avec eux (et encore je ne vous dévoile pas tout) car enfant A (Annie) et enfant B (Buster) ne leur servent plus à rien puisqu'ils font maintenant leur vie.
J'aimerais à penser que les parents ont aimé ou aiment leurs enfants. Peut-être la mère, mais je n'en suis pas sûre. Quant au père, je dirai non. Et pourquoi appeler des enfants par leurs initiales. Ce n'est pas leur donner une identité propre. Ils les considèrent comme la famille, mais des quantités négligeables, servant leurs desseins, même après l'accident de leur fils. Tout juste s'ils lui apportent leur soutien pour le soigner.
Buster et Annie ne sont pas idiots. Ils ont compris et certainement depuis qu'ils sont adolescents que leurs parents n'auraient pas dû se servir d'eux de cette façon, au nom de leur art. Il y a quelques passages sur l'école mais c'est peu et on se demande réellement s'ils ont été scolarisés et ont eu des amis. de toutes façons, avec des parents, vivant en vase clos, c'est impossible pour eux de recevoir quelqu'un. La honte, peut-être mais aussi le fait que les Fang sont quatre et n'ont pas besoin d'éléments rapportés. Annie et Buster ont l'impression de devenir fous et ne se considèrent pas comme normaux.
On aurait pu penser que le roman aurait été un enchaînement des mises en scène du passé avec la vie des quatre membres de la famille aujourd'hui. C'est le cas mais l'auteur nous amène un élément très important qui nous empêche absolument de lâcher le livre.
Heureusement que le frère et la soeur se protègent même si Annie a le rôle de l'aînée. Ils savent ce qui fait mal. On sent que leurs conversations sont indispensables pour survivre car leurs parents ne s'intéressent pas à ce qu'ils peuvent faire, devenir ou subir.
Le père et la mère s'aiment d'un amour très fort, unique, il n'y a pas de place pour leurs enfants. On dirait que ces derniers sont des pièces rapportées. D'ailleurs, il n'y a qu'à lire les premières relations entretenues entre le père et la fille.
Ils voulaient également démontrer à leur mentor et professeur que les enfants ne tuent pas l'art mais qu'ils en sont les principaux acteurs.
En lisant la 4ème de couverture, j'ai été réellement déstabilisée. Je ne m'attendais pas à un roman aussi prenant. L'auteur a su nous amener à nous interroger sur les relations entre parents et enfants, sur ce que les parents peuvent faire subir à leurs enfants, sans que cela soit de la réelle torture psychologique. Les textes sont bien amenés tout comme les relations qu'Annie et Buster peuvent entretenir avec ceux qui leur sont proches, comme une nouvelle connaissance, un petit ami, une relation professionnelle ou d'anciennes relations de leurs parents. Pour finir, je salue et félicite l'auteur.
Lien : http://angelitamblog.com/201..
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Je reste très partagée à l'issue de cette lecture. J'ai parcouru le roman sans difficulté : le style est fluide, l'alternance entre flashbacks (les fameuses prouesses artistiques du couple Fang) et retours dans le quotidien des personnages est plutôt intéressante et tient en haleine. Par contre, je reste mitigée quant au propos. Une réflexion (plutôt négative) sur l'art qui ne m'a pas convaincue. La performance décrite (une série d'happenings) est probablement trop déroutante, voire absurde dans ce roman pour que la thèse de l'auteur sur les méfaits de la (cette) pratique artistique puisse être crédible.
Le discours, plus sous-jacent, sur l'éducation et l'influence des parents sur les enfants m'a davantage attirée, mais les personnes principaux ne m'ont pas été sympathiques. Je reste donc sur une impression de lecture distrayante, sans plus.
Lien : https://figuresdestyle2017.c..
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Une bien drôle de famille que celle des Fang, dont les parents, férus d'un certain art contemporain un peu bizarre, entraînent leurs enfants dans des « happening » dont ceux-ci sortiront meurtris parvenus à l'âge adulte. Un trip d'ego raconté de belle façon.
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C'est l'histoire de la famille Fang qui fait des performances artistiques. Les enfants sont obligés de jouer le jeu dans des installations complétement loufoques et souvent médiocres. Toute leur vie va en être chamboulée. L'enfant A tourne des films ridicules, l'enfant B fait une carrière littéraire qui sera un échec. C'est un bouquin qui dénonce le milieu de l'art et l'emprise de certains parents sur leurs enfants ! Un peu trop long à mon goût. H.S.
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Un peu bizarre cette lecture.
Elle m'a laissée perplexe. Mais pas déçue non plus.
C'est juste que je ne m'attendais pas à ça.

Une famille loufoque comme je les aime, j'avais sauté sur les réservations de ma médiathèque.

La première moitié m'a bien plu, de l'humour, une famille atypique aux parents dérangés (qui parfois me faisait un peu penser aux Spellman de Lisa Lutz) des happenings comme j'aime en voir... pourquoi pas...
Même si d'entrée de livre, on comprend combien cette éducation a eu des répercussions sur les enfants devenus adultes...

Au bout d'un moment je me suis dit que ça commençait à être long et qu'il faudrait qu'il se passe quelque chose...
Les personnages étant attachants, enfin les "enfants" Fang, je n'ai pas eu envie de ramener ce roman sans l'avoir terminé.
C'est à ce moment qu'il s'est passé quelque chose.
Et là, il y a de quoi sacrément réfléchir sur la famille...
Sur l'art plus important que tout? Que l'amour parental??
Sur le sacrifice et une sorte de folie...
Sur la résilience, même tardive.

Kevin Wilson signe un roman de bonne facture comme on dit, on voit bien qu'il donne des cours d'écriture fictionnelle à l'université , tout est bien ficelé, bien écrit, jusqu'à la fin, assez forte, dérangeante et cruelle.
J'avoue que, même si je ne l'ai pas lu à reculons, les parents Fang m'ont franchement horripilée à partir d'un moment, et mise mal à l'aise... ça n'a pas facilité la fin de ma lecture.
MAIS ce roman a le mérite de traiter d'un sujet peu courant il me semble.
La recherche de l'exploit artistique, de la notoriété, à n'importe quel prix. Ca peut faire penser à quelques personnages médiatiques et à une société qui pousse peut être un peu trop à ce genre d'excès...
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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