Mais croire quelque chose, cela ne veut pas toujours dire que c'est ce qui va se passer.
-Comment vais-je faire pour retrouver Jason, maintenant ? [...]
-Tu n'as pas compris, Corneille ? a t’il demandé d'une voix si triste, si tendre et calme que j'en ai eu le souffle coupé. C'est toi qui mérites d'être trouvée.
Je voulais savoir pourquoi on trouve des perles dans certaines huîtres de Cuttyhunk et pas dans d’autres. Je voulais savoir comment la lune, si lointaine, peut attirer ou repousser la mer, alors qu’elle ne pouvait pas agiter le lait dans la tasse de thé de Miss Maggie. Mais ce que j’avais vraiment besoin de savoir, parmi tout le reste, c’était pourquoi autant d’habitants de Cuttyhunk m’évitaient, comme s’ils avaient peur, alors que j’étais plus petite qu’eux..
Si tu regardes en arrière maintenant, tu ne verras peut-être pas vers quoi tu te diriges.
Ici, dans ce lieu de pureté et de beauté, parmi les gens que j’avais toujours connus, je ne savais pas quelle était ma place. C’était cela, ai-je compris, qui était triste...
Début du chapitre 5 page 45. Miss Maggie et la narratrice reviennent de l'école sans que Corneille ait le droit d'assister au cours du maître qui a désinfecté la poignée de porte après son départ. Voici le discours d'Osh :
- Tu n'as pas besoin d'aller à l'école, m'a dit Osh. Miss Maggie t'a déjà appris à lire et à compter, et si tu as suffisamment faim, tu apprendras à pêcher et à cultiver la terre. Le reste, c'est du sel et du poivre.
Mais j'aimais le sel et le poivre, et je voulais toujours en savoir davantage.
-" Tu n'as pas compris, Corneille ? a-t-il demandé d'une voix si triste, si tendre et calme que j'en ai eu le souffle coupé. C'est toi qui mérites d'être trouvée."
Fin de la note de l'auteure :
En écrivant ce livre, je me suis rappelé que le bonheur consiste à vivre à l'endroit où nous voulons vivre et à être la personne que nous voulons être.
Page 248, Osh regarde Corneille et lui dit :
"Si j'avais dû façonner un être humain, je t'aurais façonnée, toi. Exactement telle que tu es."
Personne ne m'avait jamais fait un tel compliment.