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Critique de Limelox


Dans cet essai V.Woolf s'interroge sur le silence des femmes dans la littérature avant le XIXe s, et conclut avec les trois choses indispensables à toute liberté intellectuelle : de l'argent, du temps et une pièce que l'on peur fermer à clé. C'est la condition sine qua non pour rêver, penser et écrire .
Elle insiste aussi sur l'importance d'avoir confiance en soi, et d'écrire sans se soucier de l'opinion des autres. Elle témoigne ainsi de son admiration pour Shakespeare et Jane Austen, survolant contraintes et critiques pour écrire des oeuvres géniales.

Enfin, elle fait preuve d'un féminisme qui ne prône ni la comparaison ni la similarité des hommes et des femmes. Pour elle les deux sexes sont complémentaires, et l'éducation devrait mettre en valeur leurs différences et se détacher ainsi de revendiquer une supériorité, et imputer une infériorité.

Le style oral de cet essai le rend parfois un peu touffu, comme un flux de conscience auquel il faut s'accrocher pour se laisser dériver. Mais les éclairages sur les contraintes d'une société patriarcale sont une source de réflexion inépuisable.
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