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Critique de Pavlik
Les éditions Bragelonne ont eu la bonne idée de publier, l'intégralité de l'oeuvre de Stefan Wul en quatre tomes. Ce troisième tome regroupe les romans "l'Orphelin de Perdide", "Rayons pour Sidar", "Piège sur Zarkass" et "Odyssée sous Contrôle", dont j'ai déjà dit ce que je pensais.
Ces trois derniers présentent des points communs évidents (menace extraterrestre sur une planète colonisée par la Terre, aventure dans la jungle...). Ils témoignent de leur époque de rédaction en évoquant, en creux, la colonisation / décolonisation et la guerre froide. Par ailleurs, en ce qui concerne l'auteur, ils disent, particulièrement "Piège sur Zarkass", l'attrait de Wul pour l'Afrique. "l'Orphelin de Perdide" apparaît comme étant un peu à part, mais finalement pas tant que ça si l'on considère qu'il est relié aux autres par cette volonté de mettre en avant l'aventure avec un grand A. A noter qu'il fut librement adapté en dessin-animé par René Laloux, sur des dessins de Moebius (1982). Pour moi, ce roman représente la quintessence de la poésie wulienne (avec peut-être "noô", je vous dirai ça quand je l'aurai lu^^).
Vous l'aurez compris, pour qui s'intéresse à la SF hexagonale ou souhaite découvrir un de ses plus remarquable représentant, ces quatre volumes sont un passage obligé. Et n'oubliez pas, Wul c'est : un humanisme sincère, le sens du merveilleux et de l'aventure, une poésie certaine et une multitudes d'idées extraordinaires reprises, plus ou moins consciemment, dans nombres d'oeuvres SF postérieures.
Ces trois derniers présentent des points communs évidents (menace extraterrestre sur une planète colonisée par la Terre, aventure dans la jungle...). Ils témoignent de leur époque de rédaction en évoquant, en creux, la colonisation / décolonisation et la guerre froide. Par ailleurs, en ce qui concerne l'auteur, ils disent, particulièrement "Piège sur Zarkass", l'attrait de Wul pour l'Afrique. "l'Orphelin de Perdide" apparaît comme étant un peu à part, mais finalement pas tant que ça si l'on considère qu'il est relié aux autres par cette volonté de mettre en avant l'aventure avec un grand A. A noter qu'il fut librement adapté en dessin-animé par René Laloux, sur des dessins de Moebius (1982). Pour moi, ce roman représente la quintessence de la poésie wulienne (avec peut-être "noô", je vous dirai ça quand je l'aurai lu^^).
Vous l'aurez compris, pour qui s'intéresse à la SF hexagonale ou souhaite découvrir un de ses plus remarquable représentant, ces quatre volumes sont un passage obligé. Et n'oubliez pas, Wul c'est : un humanisme sincère, le sens du merveilleux et de l'aventure, une poésie certaine et une multitudes d'idées extraordinaires reprises, plus ou moins consciemment, dans nombres d'oeuvres SF postérieures.
